On peut le qualifier d’oiseau rare, tant la dignité, la probité et l’intégrité sont devenues les valeurs les moins répandues aujourd’hui au Mali. Qui est cet homme? C’est l’actuel ministre de l’Environnement.
Qu’est ce qui fait alors sa particularité? Ce sont les différents actes qu’il a posés et les témoignages de ceux avec lesquels il a cheminé, depuis longtemps, tout au long de son cursus universitaire et de sa vie professionnelle.
Abdoulaye Idrissa Maiga, puisque c’est de lui qu’il s’agit, alors Directeur du Projet Mali Nord – Est, avait prouvé aux Maliens, en son temps, qu’on pouvait gérer des milliards sans se compromettre, au seul profit des populations auxquelles ils étaient destinés.
De ces milliards, il ne s’est payé ni même une petite pirogue, ni un âne, ni même un vélo. Il ne s’est pas non plus bâti un patrimoine immobilier, comme beaucoup l’auraient fait.
Directeur National de campagne du RPM à la présidentielle de 2013, qui a vu le plébiscite d’IBK, et aux législatives, il a reversé à son parti les millions non dépensés. Qui l’aurait cru? Et qui l’aurait fait? Gageons tout simplement que rares sont ceux qui l’auraient fait, tant nous excellons dans l’art de justifier le faux.
Appelé plus tard au gouvernement II d’IBK, il ne fut pas de ces ministres, qui à peine installés, procèdent sans discernement à une véritable purge au sein de leurs départements. La règle est connue de tous. C’est caser les militants, les frères, les amis, les alliés, peu importe leur moralité ou leur aptitude à gérer la chose publique.
Lui, adepte de la rigueur, du respect des procédures et du sens élevé de l’Etat, il s’est donné tout le temps nécessaire d’apprécier et de connaitre les femmes et les hommes animés de la seule volonté de servir le Mali.
C’est pourtant un Malien, peut être de type Soudanais, qui a aussi des militants, de la famille et des amis. D’aucuns, chose fort regrettable, vous diront que c’est un chercheur de nom, qui pense pouvoir à lui seul faire le Mali. Oui, c’est comme ça qu’on pense au Mali d’aujourd’hui. Mon Dieu, quelle perversion!
A lui, je conseillerai de croire profondément aux valeurs d’intégrité, de dignité, d’humilité et de sobriété qui ont forgé sa personnalité. La récompense divine est la meilleure, car éternelle. Puisse Allah le renforcer dans ses convictions et lui donner toute l’énergie nécessaire pour servir toujours mieux sa patrie. Amen.
Inzi Yattara, Enseignant à la retraite, Bamako