Annoncés à coup de fanfare médiatique comme étant une alternative à la hausse vertigineuse du prix du mouton en cette veille de la fête de Tabaski, les moutons promotionnels sont tout simplement invisibles, disons inaccessibles pour le citoyen moyen. Un tour sur les lieux de vente indiqués suffit pour se rendre de l’évidence.
En effet, bien qu’étant visibles dans les centres de vente annoncés, ces fameux moutons, avec leurs marques différentes, telles qu’indiqués par les responsables du ministère du Développement rural, sont toujours inaccessibles au prix indiqué. Certains revendeurs n’hésitant même pas à dire qu’il n’y a pas de promotion. Le ministre du Développement rural, l’infatigable Bocary Tréta est interpellé pour mettre fin à cette pratique et permettre aux Maliens de bénéficier des efforts financiers consentis par le Gouvernement.
Politique minière du Mali: des journalistes outillés
Le Forum économique de la presse a organisé la semaine dernière une journée de formation des journalistes de la presse nationale sur la politique minière du Mali. Animée par deux Conseillers techniques du ministère des Mines (Hassimi Bagna Sidibé et Drissa Guindo, non moins anciens Directeurs généraux de la géologie et des mines), cette formation a permis aux participants, réunis à la Maison de la Presse de Bamako, de comprendre certaines notions utilisées dans le domaine minier et de se faire surtout une idée sur la contribution des industries minières à l’économie nationale. De l’exposé des formateurs, on a ainsi compris que, contrairement à ce qui se dit, l’or brille pour le Mali. A titre d’illustration, les conférenciers ont souligné une contribution de plus de 200 milliards par an du métal jaune au budget national. Sans compter son impact sur le produit intérieur brut, qui va crescendo depuis quelques années. Ils ont aussi revu la carte minière du Mali, avant de préciser que des indices de l’or ont été découverts dans la région de Kidal.
Affaire CAECE / Oumar Traoré: deuxième report de l’audience
Le feuilleton judiciaire ouvert dans l’affaire de licenciement abusif qui oppose la Caisse Associative d’Epargne et de Crédit pour Entrepreneur (CAECE) à son ancien chef d’agence de Koulikoro, Oumar Traoré, (dont les vrais motifs du licenciement sont certainement à rechercher dans le combat syndical de ce dernier) n’a pas connu de dénouement encore. Enrôlé parmi les affaires du 29 septembre dernier au tribunal du travail, le dossier a connu un second renvoi, pour le 6 octobre prochain. Faute, nous signale-t-on, d’assesseurs. On se rappelle que le premier renvoi dans cette scabreuse affaire, qui interpelle d’ailleurs les défenseurs des travailleurs, avait été ordonné par les juges pour permettre aux avocats de formuler leurs mémoires de défense.
Affaire à suivre.
Rassemblées par Yaya Samaké