Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est dit "choqué et indigné" par une embuscade meurtrière contre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) qui a ttué neuf Casques bleus nigériens près de la ville de Gao au Mali.
"Le secrétaire général souligne que les attaques contre les Casques bleus des Nations Unies constituent une violation grave du droit international. Il rappelle aux groupes armés opérant dans le nord du Mali leur engagement à coopérer avec l'Organisation des Nations Unies pour prévenir les attaques contre les soldats de la paix en conformité avec leur déclaration du 16 septembre à Alger. Au moment où les négociations de paix sont en cours, il insiste sur le fait que toutes les parties doivent faire preuve de bonne foi et s'engager à une solution politique et que les auteurs de ces actes épouvantables soient traduits en justice", a indiqué le porte-parole de M. Ban dans une déclaration à la presse.
Le secrétaire général a présenté ses sincères condoléances aux familles des soldats de la paix qui ont été tués, ainsi qu'au gouvernement et au peuple du Niger, selon la déclaration ajoutant que M. Ban "assure le peuple du Mali de l'appui indéfectible des Nations Unies pour la recherche de la paix".
"Ce matin, un convoi des Casques bleus de la MINUSMA du contingent nigérien a été la cible d'une attaque directe alors qu'il se déplaçait vers Indelimane, sur l'axe Ménaka-Ansongo. Un bilan provisoire fait état de neuf morts", a dit la MINUSMA dans son communiqué de presse.
"D'importants moyens aériens ont immédiatement été déployés dans le but de sécuriser la zone et porter assistance aux soldats de la paix", a souligné la MINUSMA.
Il s'agit à ce jour de l'attaque la plus meurtrière perpétrée contre la Mission de l'ONU au Mali. Cette attaque porte le nombre total de victimes d'actes hostiles depuis le début de la mission, le 1er juillet 2013, à 30 Casques bleus tués et 90 autres blessés, selon la mission onusienne.