Notre pays a célébré dimanche l’Aïd El Kébir ou Aïd Al-Adha, la plus grande fête musulmane. La journée comme d’habitude a commencé par les prières collectives dans les mosquées. Le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta s’est acquitté de cette obligation religieuse à la Grande mosquée de Bamako, nouvellement rénovée grâce à ses soins.
A l’issue de la prière, le chef de l’Etat a formulé des vœux de concorde, de réconciliation nationale, de pardon réciproque et de foi au Mali et en Dieu. « Nous sommes un pays de foi, toutes religions confondues. Toutes les religions monothéistes du Mali professent la paix, la concorde et l’unité des cœurs. Cela nous l’avons encore vu récemment dans un communiqué de la conférence épiscopale du Mali. C’est ce pays de foi qui nous interpelle tous pour que nous songions à lui et que nous comprenions que seule l’unité vaut et vaudra en ce temps ou le monde prend conscience de la force du rassemblement », a déclaré le chef de l’Etat.
Et de poursuivre : « Ce n’est surement pas le temps de nous diviser, de nous émietter, quand on voit que les grandes puissances comme les Etats-Unis d’Amérique se sont liés au Mexique et au Canada dans le cadre de l’ALENA (Accord de libre échange nord-américain). Ce sont l’unité et l’union qui font la force », a insisté le président de la République.
Revenant sur les pourparlers inter-maliens d’Alger dont la troisième phase démarre dans une dizaine de jours, le chef de l’Etat a imploré le Tout-Puissant pour que ceux-ci aboutissent « au seul bénéfice du Mali, de la paix, de la concorde et de sa prospérité future pour tous ses enfants ».
S.TANGARA