Au Mali, à la suite des récentes attaques contre les convois de la Minusma, contre le camp de la force onusienne à Kidal, l'armée française est critiquée, accusée notamment d'avoir mis fin à l'opération Serval et d'être moins active dans le nord du pays. Malgré cette recrudescence des actions jihadistes, l'armée française se défend.
À Kidal, la Minusma a renforcé les check-points du camp, amélioré les miradors, bref, revu les mesures de sécurité de proximité. « Nous gardons le moral, car nous avons évité le pire, nous restons dans le camp », explique un soldat de la force onusienne. « Leur base a été attaquée, mais ils ne réagissent pas, on ne comprend pas », raconte un commerçant de Kidal.
À Paris, l'état-major fait une analyse quasi similaire : « il y a 40 soldats français à Kidal, les casques bleus sont 1 200, faites le rapport », explique un cadre de l'armée française qui poursuit « pour sécuriser cette zone, il n'y a pas le choix, il faut multiplier les patrouilles, quadriller le terrain. De notre point de vue c'est la mission de la force de l'ONU ». À la suite de l'attaque du camp à la roquette, l'armée française a envoyé des hélicoptères pour survoler la zone, trouver les points de départ de tirs.
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