Depuis une dizaine d'années, des Européennes et des Asiatiques ont fait leur apparition. Notamment des Chinoises, accusées de casser les prix.
Souvent décriée pour embaucher exclusivement ses expatriés sur ses chantiers africains, la Chine semble avoir poussé cet entre-soi encore plus loin. Depuis une dizaine d'années - ce qui coïncide avec l'arrivée massive de milliers d'ouvriers chinois -, de nombreuses professionnelles du sexe venant de l'empire du Milieu ont fait leur apparition dans les principales capitales du continent.
Ces jeunes femmes arrivent le plus souvent par groupes de cinq à vingt, sans se fixer dans un pays en particulier. Mobiles, elles se déplacent au gré des contrats juteux remportés par les entreprises multinationales. "Depuis quelque temps, les Chinoises installées au Cameroun migrent vers la Guinée équatoriale pour y trouver des compatriotes, mais aussi des expatriés d'autres nationalités", explique le Camerounais Basile Ndjio, docteur en anthropologie sociale et culturelle.
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