La menace terroriste dans le Nord-Mali a suscité une réaction déterminante de la part de l’Elysée .Dans un communiqué publié vendredi dernier, le chef de l’Etat français a appelé ses troupes de l’opération Barkhane à traquer les groupes terroristes qui opèrent dans la zone et aux alentours.
Même si lors du seul mois de septembre, près d’une vingtaine de Casques bleus ont trouvé la mort dans des attaques terroristes, Paris dit être déterminé à assumer toutes ses responsabilités dans la lutte contre les groupes armés terroristes en Afrique comme au Moyen Orient.
Cette déclaration fait suite à la destruction vendredi d’un convoi d’Aqmi en provenance de la Libye qui transportait des armes à destination du nord du Mali.
« L’intervention a permis de saisir une importante quantité d’armes et de neutraliser les convoyeurs, dont une partie a été capturée », ont indiqué les services de la présidence française.
La situation dans le Sahara malien est dominée par des organisations terroristes décidées à faire disparaître l’Etat-nation afin de contrôler le trafic de drogue, mais aussi des prises d’otages, entre autres. Le vide politique dans les villes du nord offre toute latitude aux groupes islamistes pour prendre position dans le Sud désertique, alors que les insurgés islamistes sont toujours actifs dans le nord du Mali, où ils ont intensifié leurs attaques contre les forces étrangères ces dernières semaines.
Toutefois, Paris ne prévoit pas de retirer ses soldats de l’opération Barkhane, dont l’objectif est de lutter contre le terrorisme dans l’ensemble du Sahel en appuyant les forces de sécurité des Etats de la région.