L’Organisation des Nations unies, confrontée à une recrudescence des violences contre ses Casques bleus, a engagé une réflexion sur la révision ainsi que sur l’autorité et la marge de manœuvre dont devraient bénéficier ses missions de paix tant au Mali qu’en République démocratique du Congo (RDC), en passant par le Golan syrien.
Une réunion en ce sens a regroupé, les 8 et 9 octobre à New York, l'ensemble des membres du Conseil de sécurité et les trois commandants des forces onusiennes de paix déployées au Mali, en RDC et en Syrie.
Les trois chefs militaires ont, à cette occasion, unanimement fait part de leur insatisfaction et réclamé un affinement et une révision des mandats confiés aux missions en fonction de l'évolution des situations auxquelles elles sont confrontées sur le terrain.
Selon une transcription des débats parvenue à APA, le général Jean Bosco Kazura, qui commande la force onusienne au Mali, a réclamé plus d'autorité et de marge de manœuvre et a signifié au Conseil de sécurité qu'il était plus que temps d'agir au Nord du Mali.
Le général rwandais a aussi invité ses interlocuteurs à prévoir un plan B au cas où la série de rounds de négociations en cours à Alger entre gouvernement et mouvements armés du Nord du Mali venait à ne pas donner les résultats escomptés.
AT/cat/APA