Depuis, le 11 octobre, se déroule à Windhoek, capitale de la Namibie, le Championnat d’Afrique de football féminin (CAFF) qui est aux femmes ce que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) est aux footballeurs : le must en termes de trophées continentaux.
Incongruité, la compétition pour les hommes se conjugue au féminin (la CAN) alors que celle des footballeuses relève du masculin (Le CAFF). Mais l’asymétrie des deux compétitions ne s’arrête pas là. Si la notoriété de la CAN croît à rythme exponentiel, le CAFF qui en est, tout de même, à sa 11e édition, soulève peu d’intérêts.
Pas de public, ou si peu, ce qui donne des allures de huis-clos aux matchs. Pas de bataille entre grands networks pour l’acquisition des droits de retransmission télévisée et, par voie de conséquence, absence d’enjeux financiers majeurs.
Pourquoi ? Sans doute à cause des pesanteurs sociales et des conservatismes tenaces au Nord comme au Sud du Sahara. Le foot, une affaire exclusivement masculine ? Dommage car en terme de spectacle, les femmes assurent : un bon niveau technique, des buts, des occases et un jeu agréable et nettement moins haché par l’accumulation de fautes.
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