Sous la présidence du conseiller aux affaires économiques et financières représentant M. le gouverneur de région s’est tenu à Ségou le 19 septembre l’atelier de partage du diagnostic précédant le montage du PADER.
Les travaux ont regroupé une soixantaine de participants représentant les services techniques, les organes élus et la société civile des régions de Ségou et Tombouctou. Le bureau d’étude chargé de réfléchir sur la faisabilité du projet a dans sa communication axé son diagnostic sur le bilan de financement des collectivités territoriales, la hiérarchisation et l’harmonisation des outils de planification dans les collectivités territoriales, la capacité de la maitrise d’ouvrage des collectivités, les enjeux liés à l’élevage, au foncier et l’intégration de l’élevage et l’agriculture en zone office du Niger.
En réponse les participants ont soulevé des questionnements comme le rôle des agences de développement régional dans ce projet, l’ineffectivité du transfert de compétence et de ressource dans certains domaines, l’obstruction des pistes de transhumance, les relations entre le projet et les textes de création de l’office du Niger.
Les travaux en atelier qui ont planché sur les questions de maitrise d’ouvrage et d’élevage ont permis aux participants d’approfondir la réflexion et proposer des reformulations et recommandations.
Des recommandations, on peut retenir la mise en application de la LOA (Loi d’Orientation Agricole), la sécurisation des espaces et parcours pastoraux, le développement de la production fourragère.
Le projet vise à approfondir le processus de décentralisation au moyen de la régionalisation. Le projet couvre les régions de Tombouctou et de Ségou et s’appuie sur les acquis du programme DER et du PADON. La zone concernée dispose des atouts particuliers autour de l’activité agricole à même de jeter les bases agro industries.
Au nombre des attentes du projet on peut noter la création de richesse et d’emplois décents consécutive à la relance économique. Pour se faire le projet renforcera les entités territoriales pour les permettre de jouer leur rôle de promotion du développement économique, de mieux gérer les ressources naturelles et foncières, de générer la plus-value par le développement des filières agricoles. Il se décline en deux composantes que sont le financement des investissements sous maitrise d’ouvrage des collectivités et le dispositif d’accompagnement.
Placé sous la maitrise d’ouvrage déléguée du ministère de la décentralisation et de la ville, le projet s’étend sur deux phases de cinq (5) ans chacune et pour un cout de 27 millions £.
MOC