NOUAKCHOTT - Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a modifié ses exigences pour la remise en liberté de quatre Français enlevés depuis deux ans au Niger, selon une source proche de cette organisation, citée lundi par l'Agence Nouakchott d'Information (ANI).
ANI, généralement bien informée sur les questions liées au terrorisme dans la sous-région, a rapporté qu'AQMI "a révisé ses doléances pour se limiter à la demande d'une rançon et de la remise en liberté de membres d'AQMI détenus dans des pays de la sous-région".
Auparavant elle avait "remis le sort des quatre Français entre les mains de Ben Laden avant sa mort" et exigeait le retrait des troupes françaises de l'Afghnistan.
L'organisation n'a toutefois pas précisé ni les montants des rançons exigées, ni le nombre ou l'identité de ses membres à libérer.
Selon l'ANI, AQMI a informé les médiateurs des nouvelles conditions qu'elle pose.
Le 16 septembre 2010, sept ingénieurs français travaillant sur le site minier d'Arlit (nord du Niger) avaient été enlevés par un groupe terroriste se réclamant d'AQMI.
Trois parmi ces otages, dont une femme, ont été libérés, alors que les quatre autres demeurent entre les mains des terroristes d'AQMI dans le nord du Mali.