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Bureau du vérificateur général : En bonne intelligence avec la société civile
Publié le mercredi 22 octobre 2014  |  L’Essor
Rentrée
© aBamako.com par as
Rentrée Académique 2012-2013 de l`Association des Inspecteurs, Controleurs et Auditeurs du Mali (ACIAM)
Samedi 14 juillet 2012. Bamako. Hotel Salam. Amadou Ousmane Toure, Vérificateur Général du Mali




Les responsables du Conseil national de la société civile étaient vendredi chez le Vérificateur général du Mali, Amadou Ousmane Touré. La délégation de la société civile était conduite par le président du CNSC, Bouréima Allaye Touré.

Les responsables du Conseil étaient venus échanger sur des sujets d’actualité et proposer la poursuite des activités qui s’inscrivent dans la dynamique du cadre de concertation existant entre le Bureau du vérificateur général et la société civile.

Rappelant l’engagement constant du CNSC à mieux informer les populations sur les questions de corruption et de gestion des finances publiques, Bouréima Allaye Touré a proposé l’organisation d’une série d’ateliers décentralisés dans les régions afin de porter à la connaissance du plus grand nombre de Maliens, les conclusions des rapports de vérification du BVG.

A ce propos, le président du CNSC a souhaité que les rapports d’audit concernant les marchés de l’achat de l’avion présidentiel et celui des équipements et matériels militaires fassent l’objet d’une large diffusion au Mali. Dans la même dynamique, il a félicité le Vérificateur général et ses collaborateurs pour la qualité de leur travail. « Nous voulons vous féliciter pour ces audits menés dans les règles de l’art. Vous avez pris un courage terrible dans un pays aussi fragile. Ce courage a permis de sauver le Mali car la crédibilité de votre travail est la source du déblocage de l’aide internationale à notre pays », insistera Bouréima Allaye Touré.

Abordant la question de la gouvernance économique, Bouréima A. Touré estime que « certaines choses seraient restées dans l’ombre sans l’implication du Vérificateur général ». Les instances du CNSC veulent par conséquent que les conclusions définitives des audits soient largement connues du grand public.

Le Vérificateur général a remercié ses interlocuteurs pour la considération portée à son travail et salué le CNSC pour son accompagnement constant. Concernant le projet d’ateliers décentralisés, Amadou Ousmane Touré s’est félicité de sa convergence de vue sur la nécessité d’aller au contact des populations les plus reculées afin de leur rendre compte de la gestion des finances publiques.

Le VG a par ailleurs insisté, tout comme il l’avait fait auprès du Réseau des jeunes pour la paix (RJPM), sur sa volonté de se rendre dans le Septentrion pour y rencontrer les populations locales. « N’oublions pas le Nord du pays car ces populations peuvent se sentir exclues de la gestion nationale, a expliqué Amadou Ousmane Touré. A la sortie des rapports, j’envisage d’aller les présenter à ces populations et, si possible, à celles des différentes capitales régionales. Elles le méritent et je compte sur le soutien de la société civile pour la bonne réussite de cette campagne régionale ».

En ce qui concerne la publication des rapports d’audit, le Vérificateur Général a dit comprendre l’impatience de l’opinion. Mais il a expliqué être tenu par l’obligation de prendre en compte les observations écrites des entités auditées. A ce titre, celles du ministère de la Défense ne lui sont parvenues qu’à la date du 15 octobre. Les services du Bureau du Vérificateur général travaillent actuellement à l’analyse de ces observations écrites en vue de finaliser le rapport dont la publication pourrait coïncider avec celle du rapport annuel 2013 du BVG.
(Source : Bureau du Vérificateur général)
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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