La salle de conférence du Centre Aoua Keïta a servi de cadre, le mercredi 22 octobre 2014, aux travaux de démarrage de l’atelier national de vulgarisation du code de l’Artisanat de l’UEMOA. La rencontre qui était présidée par le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Berthé Aïssata Bangali, s’inscrit dans le cadre de la restitution de l’atelier régional d’information sur le règlement N° 01/2014/CM/UEMOA portant code communautaire de l’Artisanat de l’UEMOA, tenu à Lomé du 26 au 28 mai 2014.
Le secteur de l’artisanat est reconnu, de nos jours, comme un levier de la croissance économique et un maillon de développement dans notre pays. Deux jours durant, les participants venus de divers horizons du pays vont tenter de définir la meilleure stratégie de vulgarisation, la plus inclusive et la plus adaptée à notre pays en tenant compte des exigences de la réalité communautaire. Cependant, il convient de noter qu’après le secteur rural, l’artisanat représente le second pourvoyeur d’emplois et contribue pour près de 20% au PIB.
Au regard de sa contribution au développement économique, social et culturel du pays, dira dans son discours le premier responsable du département de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Berhté Aïssata Bangali, que le Gouvernement a mis en place des structures et des instruments pour sa promotion et sa professionnalisation afin d’améliorer le niveau de revenu des acteurs. Et de rappeler que la mise en application de cet instrument a commencé dans tous les pays membres de l’UEMOA, dès le 1er juillet 2014.
Pour Mme Berthé Aïssata Bangali, le présent code communautaire facilitera l’organisation et la classification des activités en matière d’artisanat, et les conditions d’exercice de l’activité artisanale. « Il détermine le statut fiscal de l’entreprise et le régime de comptabilité, en contribuant à l’amélioration du niveau des qualifications, à la protection sociale et à un meilleur accès aux marchés publics » a-t-elle expliqué.
Avant d’ajouter que le nouveau code facilite aussi la mobilité des professionnels du secteur dans le cadre du marché communautaire et facilite la réorganisation des réseaux des chambres consulaires. Pour sa mise en œuvre efficace et efficiente, dira-t-elle, qu’il est demandé à tout un chacun de s’en approprier et d’en faire une large diffusion.
Moussa Dagnoko