Après l’ouverture officielle de la 3e session des pourparlers d’Alger mardi à Alger, la médiation internationale a présenté sa synthèse des propositions faites par le gouvernement et les mouvements armés. Elle a retenu la régionalisation pour la nouvelle organisation du pays.
La synthèse tant attendue de la médiation a été exposée hier aux délégations du gouvernement et des mouvements armés. Cette synthèse de la médiation internationale à partir des propositions faites par le gouvernement et les groupes armés, a retenu la régionalisation pour la nouvelle organisation des régions.
Ce choix ne touche pas les lignes rouges tracées par le gouvernement ; à savoir : le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la forme laïque et républicaine de l’Etat. Il a aussi tenu à préciser que le fédéralisme proposé par certains groupes armés a été rejeté par la médiation.
Aussi, la proposition de la création d’une armée parallèle à l’armée malienne pour sécuriser le Nord du Mali a été refusée. Le document élaboré par la médiation internationale a été soumis aux différentes parties pour observations et amendements avant une autre rencontre prévue en novembre prochain dans la capitale algérienne.
Ce choix ne touche pas les lignes rouges tracées par le gouvernement à savoir : le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la forme laïque et républicaine de l’Etat. Il a aussi tenu à préciser que le fédéralisme proposé par certains groupes armés a été rejeté par la médiation.
Aussi, la proposition de la création d’une armée parallèle à l’armée malienne pour sécuriser le Nord du Mali a été refusée. Le document élaboré par la médiation internationale a été soumis aux différentes parties pour observations et amendements avant une autre rencontre prévue en novembre prochain dans la capitale algérienne.
la médiation a sorti un « papier » qui s’articule autour des questions comme : la future architecture politique et institutionnelle du Mali, les questions de sécurité et défense où on suggère la montée en puissance de l’armée malienne au Nord. Il est aussi question de stratégie de développement et des questions humanitaires. Principalement des projets de développement des régions Nord et de toutes les autres régions du pays, de retour des réfugiés et de protection des populations.
Au plan institutionnel, le document prévoit des assemblées régionales élues au suffrage universel direct, dont les présidents sont des chefs des exécutifs régionaux avec la possibilité pour les régions d’adopter les noms qui les conviennent et même de s’unir dans le cadre de l’inter-régionalisation. La création d’un sénat est aussi envisagée.
Le document insiste sur la défense et la sécurité.
Surtout, on peut facilement l’imaginer, à cause du retour des Djihadistes et de la lutte contre le terrorisme. Comme nous l’évoquions tantôt, un redéploiement progressif de l’armée est prévu sur une période d’un an. Après la signature de l’accord, on propose (pour ne pas dire exige) le respect du cantonnement déjà prévu dans le pré-accord de Ouagadougou et la DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion).
Aussi, dans le document proposé par la médiation, il est envisagé la création d’un fonds de développement des régions du Nord. Pour ce qui concerne l’humanitaire, il y a l’aide aux réfugiés et la facilitation de leur retour et leur redéploiement. Il faut signaler que tout cela sera accompagné par la communauté internationale et dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali.
Selon le ministre Diop, le plan tracé est de parvenir à signer un accord de paix définitif à Bamako avant fin décembre 2014.
Nabila