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Le ministre Sada Samaké lors de sa tournee : «Les indisciplinés n’ont plus de place parmi nous»
Publié le vendredi 24 octobre 2014  |  Le Débat
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de remise de matériels pour les opérations d`achèvement du RAVEC
Bamako, le 16 octobre 2014 au ministère de l`intérieur et de la sécurité. Le ministre de l`intérieur et de la sécurité, le général Sada Samaké a réceptionné des mains du représentant résident du PNUD David Gressly, les matériels et équipements complémentaires des opérations du RAVEC.




Exception faite de la région de Kidal, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sada Samaké, accompagné d’une forte délégation, vient de sillonner les différentes capitales régionales ainsi que le District de Bamako. Objectif : informer et mobiliser les cadres autour des opérations d’achèvement du Ravec et de l’organisation des élections communales et régionales de 2015.

Dans son désir ardent d’être en contact direct avec les acteurs du terrain, le général Sada Samaké a initié une tournée nationale dans sept régions du Mali ainsi que dans le District de Bamako. Cette tournée qui a commencé par Gao, s’est poursuivie dans les régions de Tombouctou, Mopti, Sikasso, Kayes, Ségou et Koulikoro, avant de prendre fin le lundi 20 octobre au gouvernorat du District de Bamako. Ces différentes rencontres avec la délégation ministérielle ont été des occasions fécondes et pleines d’enseignements pour tous les participants. Aussi, ont-elles favorisé, dans une synergie d’actions, la découverte des grands enjeux nationaux ainsi qu’une meilleure identification des solutions pour pouvoir relever les défis majeurs.

Ainsi, en ce qui concerne les élections communales et régionales de 2015, selon les gouverneurs des différentes régions visitées et celui du District de Bamako, les préparatifs vont bon train avec l’installation des Commissions d’organisation qui travaillent en parfaite collaboration avec les structures de la Céni. Selon les différents propos, les contrôles annuels des collectivités territoriales ont été menés et l’appui-conseil des représentants de l’Etat a été apporté pour la correction des insuffisances constatées. Ainsi, cet exercice de la tutelle a concerné aussi bien la bonne gestion de l’Etat civil que les autres aspects intéressant le fonctionnement correct des collectivités locales.

Cependant, officiellement lancées à Sikasso le 1er octobre dernier, les opérations d’achèvement du Ravec se poursuivent malgré certaines difficultés enregistrées de part et d’autre. Parmi lesquelles, nous pouvons citer, entre autres, le manque de sources d’énergie dans plusieurs villages pour l’alimentation des valises ; les difficultés pour assurer la mobilité des agents recenseurs et des représentants de l’Etat sur le terrain dans le cadre de l’exécution des opérations ou de leur supervision ; la non-disponibilité de consommables indispensables tels que les CD-ROM pour le stockage des données collectées ; le nombre élevé de demandeurs de service Ravec sans actes de naissance disposant d’un récépissé ; l’état défectueux de certaines batteries ; les pannes enregistrées sur certaines valises et appareils photos ainsi que la faible mobilisation des nouveaux majeurs pour le renouvellement biométrique. Il faut rappeler que 14 366 000 personnes ont été enrôlées, dont 13 957 447 avec le numéro Nina dans la base des données-population durant la phase active.

Par ailleurs, s’agissant de la situation sécuritaire du pays, le ministre Sada Samaké précise que son département a décidé de mettre de l’ordre à travers une réforme du secteur. «Notre corps ne doit plus être un dépotoir. Les indisciplinés n’ont plus de place parmi nous», s’est ainsi exprimé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Avant d’ajouter qu’il fera désormais prévaloir les principes de reconnaissance du mérite et la sanction pour une meilleure restructuration de l’ensemble des forces de sécurité. Invitant du coup celles-ci à avoir une capacité d’anticipation pour éviter les nombreux vols, les braquages, les assassinats.

Dans cette optique, il déclare que la lutte est engagée pour mettre fin à toutes sortes de banditisme dans notre pays avec la bonne collaboration des populations. Car, selon lui, «l’efficacité des forces de sécurité dépend de l’information donnée par les populations».
Bintou Danioko
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