Le Bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (BIPREM-Fasoko) a organisé samedi, au stade Modibo Keïta, une manifestation pacifique pour marquer son rejet de la partition du pays.
La manifestation a réuni autour du président du BIPREM-Fasoko, Lacine Diawara, des jeunes leaders religieux, des chasseurs, de nombreux acteurs reconnus de la société civile, ainsi que plusieurs dizaines personnes en majorité jeunes.
Alors que la 3ème phase des négociations d’Alger est suspendue, le BIPREM-Fasoko entendait exprimer, par cette manifestation, son attachement au « Mali un et indivisible ». Il soulignait ainsi aux représentants des parties en pourparlers et à la communauté internationale son rejet de l’option du fédéralisme ou de l’autonomie large. LE BIPREM-Fasoko souhaite la libération pacifique des zones occupées par les indépendantistes et leurs alliés djihadistes. Sur les banderoles déployées, on pouvait lire : « Pas de Mali sans Kidal », « Nous exigeons l’application de la résolution 2100 de l’ONU », « Tous pour la défense de l’intégrité du territoire ».
Les organisateurs ont annoncé que des manifestations similaires seront organisées sur l’ensemble du territoire national avec pour objectifs spécifiques de montrer la volonté du peuple sur l’intégrité territoriale du pays.
Pour atteindre ses objectifs, le BIPREM-Fasoko exhorte tous les leaders d’opinion du Mali, sans exception, à contribuer efficacement à la sensibilisation des citoyens, à travers la presse et les rencontres culturelles et religieuses dans le seul but de sauvegarder la souveraineté, l’unité, l’intégrité et la laïcité de notre pays.
Composé d’hommes de médias et d’acteurs sociaux, le BIPREM-Fasoko est une plate-citoyenne qui a vu le jour en 2012 au lendemain de la crise multidimensionnelle qui a secoué notre pays.
S. TANGARA