Au moment où le mois de la solidarité tire vers sa fin, la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et la solidarité nationale était le thème d’une causerie débat ce samedi 25 octobre 2014 au Conseil National du Patronat du Malien(CNPM). A l’issue des débats, les participants ont convenu de la création d’une fondation qui, probablement, portera le nom de Moussa Mary Balla Coulibaly, parrain du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Une fondation qui a la chance de faire tache d’huile car, d’ores et déjà, Jeamill Bittar, Président du Conseil Economique Social et Culturel du Mali(CESC) a annoncé le versement de 5 millions F CFA à la future fondation pour le démarrage de ses activités…
Organisés par le CNPM, les débats de cette causerie étaient placés sous la présidence du président d’honneur du CNPM, le doyen Moussa Mary Balla Coulibaly, parrain national du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Objectif : Créer une fondation du secteur privé en vue de créer des emplois pour les populations les plus défavorisées. Selon le conférencier, Ousmane Touré, la création d’une telle fondation s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques de la nouvelle vision du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion sociale. Il définit la RSE comme étant l’ensemble des mesures prises par une entreprise pour exercer des activités d’une manière durable sur les plans : économiques social et environnemental. «C’est un concept par lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales économiques dans leurs interactions avec les parties prenantes sur une base volontaire», explique l’expert avant de préciser qu’elle n’est nullement une alternative à la règlementation en vigueur en matière d’affaires.
La création de cette fondation apparait comme une solution à la dispersion des cations de solidarité du monde des affaires. Cette rencontre a été une occasion pour le ministre de la jeunesse de la construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou Diarra, de faire un plaidoyer en faveur des jeunes. Selon lui, à travers la RSE, la richesse que créent les entreprises doit impacter le développement de la jeunesse de notre pays. Pour sa part le ministre de l’Industrie et de la promotion des investissements, Moustapha Ben Barka dira que les entreprises perçoivent l’intérêt de la RSE pour leurs business.
Un concept qu’il définit comme un outil de marketing visant à soigner l’image sociale de l’entreprise. La RSE pour une entreprise commence par le payement de ses impôts et taxes à l’Etat, a-t-il conclu. Le président du fonds national de solidarité, Adama Diarra a expliqué que toutes les entreprises qui s’engagent dans la RSE bénéficieront des déductions fiscales au Mali. Le parrain de l’évènement, Moussa MaryBalla Coulibaly s’est dit satisfait de la qualité des débats et de l’engagement des uns et des autres.
Abdoulaye Ouattara