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Tentative de déstabilisation du Mali : Les auteurs doivent payer la facture de leurs forfaitures
Publié le mardi 8 mai 2012   |  Inter De Bamako




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C’est avec une grande stupéfaction que nous avons appris, comme beaucoup d’autres Maliens, que des mercenaires, guidés pour cela par des commandos parachutistes de Djicoroni, ont entamé les opérations de sape de la fragile entreprise de redressement de la démocratie dans notre pays ainsi que de la restauration de l’Etat.

Ce sont des tirs nourris aux abords de l’Office de radio et télévision du Mali (ORTM) et en provenance de la garnison de Kati, abritant le QG du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE) qui nous ont conduits à ce constat ahurissant.

Ainsi, il n’est plus un secret pour personne ici au Mali que des individus au calcul machiavélique ont voulu réaliser un coup de force contre les militaires patriotiques, le Premier ministre et son gouvernement en charge de gérer la transition.

Ces tentatives répétées de sape de la noble mission du CNRDRE ont occasionné beaucoup de pertes en vie humaines et de blessés militaires et civils. Paix à l’âme des disparus militaires et civils tombés pour la cause des masses laborieuses de notre pays. Aussi, à toutes celles et tous ceux qui sont- ils blessés pour la cause du Mali, nous souhaitons prompt rétablissement. Que toutes celles et tous ceux qui ont trahi la cause de notre peuple laborieux en soient châtiés au prix ultime !

En fait, dans la nuit du lundi 30 avril, le peuple laborieux du Mali a été agressé dans sa chair, dans sa conscience et dans son honneur par une horde de mercenaires étrangers et de leurs guides maliens servant au camp para de Djicoroni.

Ces actes terroristes ignobles perpétrés contre nos masses laborieuses et leurs forces armées et de sécurité sont la preuve suffisante que les politiciens en mal de crédibilité et du sens de la décence morale et politique ont compris que le pouvoir leur a échappé pour longtemps. Cela est d’autant exact que ces politiciens apatrides ont compris qu’ils n’ont pratiquement plus de forces crédibles derrière aux, encore moins les masses travailleuses du Mali.

Ces forces de la restauration apprennent à leurs dépens que les Maliens ont fini par comprendre qu’elles n’ont que faire des intérêts supérieurs du Mali. Ces forces obscures, à la solde de Satan, se rendent à l’évidence, hélas, que le CNDRE est et demeure le seul espoir des masses travailleuses du Mali. N’en déplaise à leurs consciences d’Occidentaux. Elles découvrent à leurs dépens que notre peuple ne les croit plus après leurs pompes politiciennes.

Les forces rétrogrades de la fallacieuse démocratie malienne réalisent que notre peuple laborieux s’est approprié la célèbre thèse du président Modibo Keïta selon laquelle «lorsque les vrais propriétaires deviennent de spectateurs, c’est le festival des brigands.»

Ces brigands de politiciens assoiffés de pouvoir doivent se rendre à l’évidence que leur pouvoir est bien derrière eux. Ils doivent comprendre qu’en faisant appel à des mercenaires pour tuer leurs propres sœurs et frères, ils ont fini de se discréditer aux yeux du peuple malien et donc de leurs propres électeurs. Ils doivent se rendre à l’évidence que rien ne peut plus être comme avant. Ils doivent, ces politiciens sans dignité, se convaincre qu’ils rendront compte de leurs forfaitures et payeront les factures correspondantes.

Les politiciens véreux du Mali ont fini par sacrifier leur avenir politique sur l’autel de la cupidité et de l’irresponsabilité.

Pour ce faire, le CNRDRE doit se convaincre que les forces patriotiques font bloc derrière lui pour, toute action visant à défendre les intérêts supérieurs de notre peuple laborieux.

Dès lors, il doit se rendre à l’évidence que face à l’argument de la force des traitres de la nation, il faut opérer avec l’argument de la force. C’est en cela que le philosophe et sociologue allemand Karl Marx disait : «la force matérielle ne peut être battue que par la force matérielle». Ainsi, les soldats, qui défendent notre dignité et l’honneur de la nation malienne, ne doivent pas perdre de vue un seul instant que les forces obscures n’ont autre gage que d’écraser les défenseurs de la patrie et d’arrêter par tous les moyens la mission de redressement de la démocratie et de restauration de l’Etat malien.

Ce combat est l’unique mission des forces de la restauration de l’ordre ancien à savoir la fallacieuse «démocratie» des «démocrates» qui n’ont que faire de la démocratie. Ceux qui comptent encore revenir à la gestion calamiteuse d’ATT se trompent gravement et surtout à leurs dépens !

L’Assemblée nationale, qui a accompagné ATT dans cette apache gestion de nos affaires, n’a plus rien à proposer au peuple malien. Elle doit se rassurer que les électeurs ont compris que les députés pour lesquels ils ont voté, ont hautement trahi leurs intérêts majeurs au profit d’intérêts inavouables.

Le CNRDRE doit comprendre que ceux qui s’accrochent à la CEDEAO ne nourrissent pas d’ambitions de servir les intérêts supérieurs du Mali mais leurs intérêts à eux. Ceux-ci s’accrochent à la CEDEAO parce qu’ils ont compris et sont convaincus que notre peuple leur demandera des comptes. Cela est inévitable dans la mesure où ils ont réalisé leurs fortunes colossales sur le dos des travailleurs du Mali.

Le CNRDRE doit se dire que ce n’est pas la CEDEAO qui fait le Mali et que notre peuple ne s’y reconnait pas. Cette CEDEAO est tout simplement une communauté de chefs d’Etat et ne sert essentiellement que les intérêts de ceux-ci.

La CEDEAO ne doit pas et ne peut gérer les affaires de notre peuple souverain. Le fallacieux embargo est une grosse poudre aux yeux des aveugles et pour cause :

- Par le passé, le régime de Modibo Keïta a fait face à une totale hostilité des pays limitrophes (excepté l’Algérie) sous les injonctions de la France coloniale. Note peuple en est sorti victorieux. Il peut mieux faire aujourd’hui !

- Les effets de l’embargo sont toujours collatéraux. Dans ce cas de figure, le peuple ivoirien ne laissera pas Alassane Dramane Ouattara briser ses intérêts commerciaux avec le voisin malien : le Mali est un client privilégié des producteurs d’ignames et des différentes espèces de bananes de la Côte d’Ivoire.

- Entre le Burkina et le Mali, il n’y a que des liens de mariage, de fraternité et de bon voisinage. Le peuple libre du Burkina Faso ne peut permettre à Blaise de rompre ces liens au cas où celui-ci nourrissait cette idée.

- Les coups d’Etat à répétition au Niger sont la preuve parlante que l’armée nigérienne n’a jamais toléré que les politiciens nigériens tripatouillent à leur guise la Constitution du pays. C’est en cela que l’on peut dire que l’armée est le rempart de la démocratie. Mais dès lors que les politiciens véreux peuvent se donner le droit de tout oser et de faire au nom de la légalité constitutionnelle, l’armée doit s’assumer et les rappeler à l’ordre.

- La pléiade des nominations de généraux au Mali est la preuve qu’ATT voulait à tout prix fermer la bouche à l’armée malienne quand bien même la démocratie qu’il prétend garantir est une sale salade à jeter à la poubelle de l’histoire.

- En Mauritanie (qui n’est plus membre de la CEDEAO), l’armée s’est toujours fait attendre et là-bas la vie continue.

- Depuis fort longtemps, nous soutenons que lorsqu’on appelle la «démocratie malienne» un appel à suivre, on se moque de notre peuple travailleur. Cela est d’autant exact que la démocratie en cours au mali a permis aux faux démocrates de se construire des paradis terrestres, affamant ainsi le peuple travailleur du Mali.

Qu’on cesse de parler des infrastructures quand on sait que la surfacturation est devenue un mode de gestion des réalisations d’intérêt public. Allez en savoir des coûts et de la qualité des réalisations !

Le temps est venu pour notre peuple de dire halte aux déprédateurs du tissu économique national.

Le CNRDRE doit réveiller tous les dossiers réalisés par les différentes structures de contrôle.

Avant la fin de la transition, il faut que les voleurs soient punis pour leurs forfaitures. C’est cela «servir notre peuple travailleur». C’est aussi cela le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat.

Le CNRDRE doit se rassurer que les millions de Maliens spoliés sont sur le qui-vive pour écraser les délinquants financiers partout où ils se trouvent. Ceux-ci sont convaincus qu’ils n’ont que des ramasseurs de bribes derrière eux et que quand les choses prendront un tournant historique, ces laquais ne se laisseront pas tuer pour les déprédateurs du tissu économique national.

Le CNRDRE doit complètement nettoyer la situation à Bamako avant de se tourner vers le Nord. Le Nord n’a jamais été la préoccupation des salauds de la démocratie malienne et pour preuves :

- La rage politique d’organisation des élections, à partir du 29 avril 2012 pendant que le Nord brûlait déjà, était connue de tous.

- Les rencontres artistiques avaient bien débuté dans pratiquement toutes les communes du district de Bamako pendant qu’au Nord on égorgeait nos enfants.

- Les rebelles sont entrés en territoire malien avec leur armada de guerre sans que notre Assemblée nationale, censée défendre la souveraineté du Mali, n’ait osé lever le petit doigt pour protester et demander à ATT de rendre sa démission.

- Si le CNRDRE n’écarte pas les traitres de la nation ceux-ci ne manqueront pas d’écraser tous ses membres et avec eux tous les citoyens du Mouvement populaire du 22 mars (MP 22). Toute morale est une morale de classe.

- Si l’école doit être utilisée par les salauds de la démocratie pour accomplir les sales besognes, le CNRDRE et le gouvernement doivent s’assumer pleinement car entre le désordre et la dictature il faut impérativement choisir cette dernière car il n’y a pas de pouvoir sans dictature.

- Que le CNRDRE se rassure que tous les hommes sérieux sont derrière lui et sont prêts à s’assumer avec lui car au nom de la démocratie, les politiciens véreux ont mis le pays à genou. Pas de compromission au Mali.

Inévitablement, les bandits politiques et les délinquants financiers paieront pour leurs forfaitures.

Fodé KEITA

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