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L’espoir des familles des envoyés spéciaux de RFI assassinés au Mali
Publié le dimanche 2 novembre 2014  |  RFI
Ghislaine
© RFI par DR
Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux envoyés spéciaux de RFI tués près de Kidal
Samedi 2 novembre 2013.




Cela fait un an, ce dimanche 2 novembre. Un an que nos deux collègues, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont été assassinés près de Kidal, dans le nord du Mali, alors qu'ils effectuaient un reportage. Depuis un an, deux enquêtes sont ouvertes - l'une en France, l'autre au Mali - pour tenter de faire la lumière sur ces meurtres. Elles elles se heurtent toutefois à des silences, à la difficulté d'enquêter sur une zone où la sécurité n'est pas établie. Mais même si les enquêtes piétinent, les familles de nos deux confrères gardent espoir.

Les deux envoyés spéciaux de RFI ont été tués le 2 novembre 2013 à Kidal, au nord du Mali, peu après leur enlèvement. Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, ont été capturés en sortant du domicile d'un responsable du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touarègue) qu'ils étaient venus interviewer, par des hommes armés parlant tamashek, la langue des Touaregs. Leurs cadavres criblés de balles ont été retrouvés moins de deux heures plus tard par une patrouille française partie à leur recherche, à 12 kilomètres de Kidal, à proximité d'une voiture abandonnée. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait alors revendiqué le double meurtre.

Un an après, des zones d'ombre demeurent et l'enquête s'avère très compliquée, notamment en raison de la situation à Kidal, qui échappe au contrôle du pouvoir central malien. Des difficultés qui n'entament pas la détermination et l'espoir de Marie-Solange Poinsot, la mère de Ghislaine Dupont, aujourd'hui âgée de 85 ans. « Comme les années me sont comptées, je voudrais que ce flou autour de leur disparition, autour de cette interview qu’elle a effectuée, ce départ dans un pick-up et leurs corps trouvés dans le désert… Il y a quelque chose qu’on nous cache, estime-t-elle. Je le sais, je le sens. Pourquoi ? Je me bats pour la vérité, parce que ne pas savoir est le pire des scénarios. La nuit, je me réveille. J’imagine tout, puisqu’on ne sait pas exactement ce qu’il s’est passé. »
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