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Les États-Unis suivent de très près l’évolution de la situation au Mali
Publié le mercredi 19 septembre 2012  |  la-croix.com


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© aBamako.com par DR
Barack Obama, President des Etats Unis


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Depuis 2002, Washington surveille les menaces terroristes au Sahel.

L’assistance à l’armée malienne est suspendue depuis le coup d’État du 22 avril dernier.

Les interrogations de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ( Cédéao) sur une éventuelle intervention au Mali sont suivies de très près à Washington.

Depuis 2002, l’effort américain de surveillance et de contrôle des menaces terroristes a été continu au Sahel, matérialisé d’abord dans l’Initiative pan-Sahel (Pan-Sahel Initiative), un programme antiterroriste du département d’État visant à développer la coopération avec les armées des pays de la région (Mali, Niger, Tchad et Mauritanie). En 2005, ce programme a été étendu au Nigeria, au Sénégal, au Maroc, à l’Algérie et à la Tunisie, en partenariat avec l’agence américaine pour le développement international (US Aid) et le Pentagone, sous le nom de Partenariat transsaharien contre le terrorisme (Trans-Sahara Counter Terrorism Partnership, TSCTP).

INTENSIFICATION DE L’ACTIVITÉ AMÉRICAINE MILITAIRE EN AFRIQUE

Les diverses formes d’assistance militaire se sont concrètement traduites par la fourniture de matériel militaire, la formation à la lutte antiterroriste et la coordination d’exercices militaires, avec le déploiement de petits contingents de forces spéciales et de forces conventionnelles américaines.

Ces derniers mois, l’activité américaine militaire et de renseignement s’est intensifiée en Afrique, se focalisant notamment sur le Sahel. Depuis 2007, le Pentagone a établi un réseau d’une douzaine de mini-bases aériennes – des « facilités » temporaires –, qui sont utilisées par des petits avions non militarisés équipés de capteurs pour des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance.

Les forces spéciales américaines supervisent l’ensemble du dispositif avec une participation importante d’employés de sociétés militaires privées et le soutien de troupes africaines. Centre névralgique de ce réseau, une petite implantation établie sur une partie de l’aéroport militaire de Ouagadougou d’où partent des vols de surveillance au-dessus du Mali, de la Mauritanie et du Sahara.

Autre point d’appui, le Camp Lemonnier à Djibouti, la seule base militaire américaine permanente en Afrique où sont stationnés environ 2 000 hommes. Le partenariat militaire américain avec le Mali remonte à plusieurs années. Ses différentes composantes – soutien aérien et logistique en zone hostile, formation, équipement – impliquaient la présence de détachements de forces conventionnelles et spéciales américaines. Le dernier exercice militaire, qui devait être mené en février 2012, a dû être annulé du fait du déclenchement de la rébellion du nord du Mali.

Les rations alimentaires prévues pour les soldats auraient finalement été parachutées aux soldats maliens assiégés à Tessalit.

SUSPENSION DE L’ASSISTANCE AUX FORCES MALIENNES

Depuis le coup d’État du 22 mars dernier, l’assistance militaire aux forces armées maliennes a été suspendue. Après la qualification de « coup d’État » notifiée par le département d’État le 19 avril, l’ensemble du personnel militaire américain stationné au Mali dans le cadre des programmes d’assistance militaire a quitté le pays, selon le commandement Africom, basé à Stuttgart.

« Nous maintenons des relations étroites avec la Cédéao qui discute avec le gouvernement intérimaire de Bamako sur la façon dont il pourrait aider le gouvernement du Mali à se stabiliser et à rétablir ensuite son contrôle dans la partie nord du Mali », affirmait, fin août, le général Carter Ham, commandant d’Africom.

« Nous soutenons les activités de la Cédéao dans ce sens et nous attendons toute demande d’assistance de sa part. Je ne vois aucune possibilité que des troupes américaines soient impliquées dans une telle opération. Les États-Unis pourraient peut-être aider avec la logistique et l’information, mais pas avec des troupes au sol, soulignait-il. À court terme, la question est de savoir comment le Mali rétablira un gouvernement légitime et constitutionnel et étendra ensuite le contrôle de ce gouvernement sur des zones aujourd’hui sous la domination d’organisations extrémistes. »

Par François d’Alançon

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