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Mali au bord du gouffre : Des armes et des larmes
Publié le mardi 8 mai 2012   |  Le Guido




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La situation au Mali avant le 22 mars 2012 était grave. Aujourd’hui, elle est pire. Tenez : une guerre des bérets qui ne fait, hélas que commencer; des scènes de pillages entre frères d’armes; des mercenaires présent sur le sol malien; des civils innocents tués lors des affrontements ; le nord du pays sous occupation; le sud au bord de la guerre civile… Le 22 mars 2012 restera certainement un jour tristement célèbre dans la mémoire collective.
C’est au nom de la démocratie et de la restauration de l’Etat que… l’Etat du Mali est aujourd’hui en voie de disparition. Vrai ! La situation avant le putsch était tout simplement pleine d’incertitudes, lesquelles aujourd’hui, sont devenues réalités ; tristes réalités !
Pour la première fois au Mali, des composantes de l’armée nationale s’affrontent directement avec, comme corollaires, des morts, des blessés, des scènes de pillages et une chasse aux sorcières ! Pour la première fois au Mali, la couleur du béret détermine l’ennemi à abattre ! Pour la première fois au Mali, l’ennemi est forcément l’autre ! Pour la première fois au Mali, tout étranger constitue un potentiel mercenaire venu déstabiliser le régime militaire en place !
Et le Nord du Mali… Le Nord de quoi ? Les protagonistes en sont, hélas, arrivés à oublier que ce point a pourtant été la seule et unique motivation dans la prise du pouvoir dans la nuit du 21 au 22 mars 2012 suivie, d’un brin de soulagement et d’espérance des citoyens libres.
Mais, l’espoir a désormais laissé place à la psychose. Ce sont des tirs à l’arme lourde qui ponctuent désormais la nuit des populations…

Des militaires défilant avec machettes et mitraillettes en mains avec la sécurité désactivée ; des balles perdues atteignant leurs cibles jusque dans les habitations ; des mouvements estudiantins en ébullition ; des policiers en abandon de postes ; l’administration publique en arrêt de travail ; les marchés fermés ; l’économie paralysée ; la libre circulation des personnes et des biens compromise … C’est le triste visage que nous montre aujourd’hui l’armée malienne. Quelle armée !
Les Maliens ne méritent tout simplement pas cela ! Et l’histoire sera très sévère contre les coupables.
LASSANA

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