Dans sa tentative d’enlever une moto Jakarta dans une famille à Magnambougou, un voleur peu ordinaire a été pris la main dans le sac. Il a eu la vie sauve grâce à l’intervention d’un vieux chez qui l’intéressé serait en location.
C’est arrivé dimanche soir dans une famille à Magnambougou non loin de la mosquée bâtie en carreau. Un voleur peu ordinaire a tenté d’enlever une moto Jakarta. Dans ses manœuvres, il avait fait déplacer l’engin dans un coin de la cour. Lorsqu’il s’apprêtait à quitter la cour, il a rencontré le propriétaire qui revenait d’une ballade nocturne.
Ce dernier a crié au voleur et aussitôt des gens sont sortis pour l’encercler. Pendant que d’autres réclamaient de l’essence ou de l’acide pour lui ôter la vie, un vieux a traversé la foule pour demander d’aller chercher une pointe en acier. Juste un moyen pour lui de faire traîner l’exécution de la sentence populaire.
Après avoir identifié le voleur qui serait un de ses locataires, il a demandé à la foule que l’intrus n’était pas un voleur ordinaire, mais plutôt un voleur circonstanciel. Qu’il aurait à sa charge une grande famille dont il est le seul espoir. Et c’est dans un état de désespérance qu’il s’est retrouvé dans cette triste situation. Sinon, à en croire le vieux, l’homme exerce plusieurs métiers pour faire face aux charges familiales, mais la crise actuelle ne lui a pas laissé le choix.
Des propos confirmés par le voleur qui a ajouté être à la recherche de sa pitance. Le muezzin a demandé au voleur s’il a de la nourriture est-ce qu’il va voler ? Il a répondu par la négative.
Pendant ce temps la foule est restée dans un émoi total. Ce qui a véritablement sauvé le voleur, c’est que ses parents atteints par l’âge vivent dans le même quartier et sont connus de tous. Le voleur a non seulement échappé à la vindicte populaire mais a été aussi secouru avec un sac de riz, des pièces de monnaie par ceux-là même qui étaient venus lui faire la peau.
Selon certaines sources, tous les enfants du vieux l’ont fui à l’exception de celui-là qui a été pris la main dans le sac. Il faut donc retenir à partir de cet exemple que la vie nous réserve souvent des situations désagréables. Dans de pareils cas, la loi ne sévit pas souvent expliquant le fait par l’état de nécessiteux de la personne.
