Après la découverte du 1er cas dans notre pays, la vigilance est plus que jamais de mise face à la menace du virus d’Ebola. A ce titre, les responsables de l’Association Ançar-Dine internationale du Chérif Ousmane Madani Haïdara, ont organisé une séance d’information et de sensibilisation sur la prévention de cette épidémie. C’était le 3 novembre 2014 au siège de l’organisation à Banconi.
Plus de 32 délégués des 8 régions du Mali et du Distict de Bamako ont pris part à cette rencontre avec pour objectif : faire un front commun contre Ebola à travers tout le pays. Cette séance était animée par l’équipe médicale du Centre de Santé Chérifila, à savoir: le Dr Moussa Diarra, le Dr Alassane Alhousseiny Doumbia et le Dr Soumaïla Coulibaly. Le Dr Moussa Diarra a axé son intervention sur : les signes cliniques, les modes de transmission, le diagnostic et le traitement etc. Il s’est appesanti sur les notions de cas suspect, de cas probable, de cas de contact. Il ressort de son exposé que 90% des personnes atteintes d’Ebola en pâtissent. Selon le Dr Diarra, Ebola est un puissant virus qui résiste au traitement.
C’est pourquoi, il a invité les participants à cette rencontre de tout faire pour éviter la contamination. Parlant des signes cliniques, le Dr Diarra dira que les premiers symptômes sont : une fatigue fébrile à début brutal, des douleurs musculaires, des céphalées et un mal de gorge. Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes (par exemple, saignement des gencives, sang dans les selles). Face à ses signes, le conférencier invite les uns et les autres à amener de toute urgence le malade au Centre de santé le plus proche.
Toute fois, il affirme que pour l’instant, il n’existe : ni vaccin, ni traitement curatif pour cette maladie. Dans ce contexte, la prévention est la meilleure méthode. Il s’agit de se laver couramment les mains au savon ou utiliser les gels de mains. On doit aussi éviter de manger la viande d’animaux à risque (singe), de partager les lieux avec les malades présentant les symptômes, de les manipuler ou encore de toucher les corps des victimes etc.
Abdoulaye Ouattara