Trois civils blessés par l’explosion d’une mine dans le nord du Mali (Minusma)

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Publié le vendredi 7 novembre 2014 | AFP

© Autre presse par DR
Le Commandant de la Force de la MINUSMA inspecte les stagiaires démineurs de la Mission à Kati
Bamako, le 7 mai. Hier, le Commandant de la Force de la MINUSMA, le Général Jean Bosco Kazura, et une partie de son état-major, se sont rendus à Kati, au nord-ouest de Bamako, pour y assister aux exercices pratiques de fin de formation des techniciens des équipes de neutralisation des explosifs et munitions.

Trois civils employés par un fournisseur de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été blessés jeudi par l'explosion d'une mine dans la région de Gao, dans le nord-est du pays, a indiqué la Minusma, dénonçant un "acte terroriste".

Jeudi matin, "l'un des camions d'un fournisseur faisant partie d'un convoi d'approvisionnement de la Minusma a heurté une mine à 20 km au sud d'Almoustarat, dans la région de Gao. Suite à l'explosion, trois membres de l'équipe du fournisseur (...) ont été blessés", a expliqué la mission onusienne dans un communiqué reçu par l'AFP à Dakar.

Almoustarat est située à environ 120 km au nord de Gao, principale ville du Nord.

Les blessés ont été "immédiatement évacués par la Minusma pour recevoir des soins médicaux appropriés", a affirmé la Minusma, sans précisions sur leur destination et le nom du fournisseur.

En outre, de même source, "simultanément, une équipe anti-mines intégrée au convoi a (...) neutralisé un deuxième engin explosif dans les environs" du lieu de l'explosion.

"La Minusma condamne fermement cet acte terroriste qui, une nouvelle fois, touche aveuglement des civils innocents", et à travers le service de lutte anti-mines de l'ONU (UNMAS), elle "continue de repérer, nettoyer et marquer les zones minées prioritaires au Mali afin de protéger au maximum les populations civiles contre de tels actes", a-t-elle conclut.

Le 2 novembre, deux soldats maliens avaient été tués et quatre blessés par l'explosion d'une bombe à Almoustarat. Le gouvernement malien avait parlé d'"une attaque par engin explosif posé par des individus non encore identifiés" et avait dénoncé un "acte terroriste et lâche".

Le nord du Mali était tombé en 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui en ont été chassés en grande partie par une opération militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France.

Cette vaste région a enregistré dernièrement un regain d'attaques jihadistes dont la plus meurtrière a fait 9 tués parmi des Casques bleus nigériens le 3 octobre sur l'axe Ménaka-Ansongo (est de Gao)

cs/gg