Vacarme médiatique autour du rapport du BVG : Le ministre Camara appelle les médias au respect de la déontologie

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Publié le vendredi 7 novembre 2014 | aBamako.com

© aBamako.com par mouhamar
séminaire axé sur le thème « Médias et processus de paix au Mali ».
Bamako, le 05 novembre 2014. Hotel Salam. Mahamadou Camara, ministre de l`économie numérique, de l`information et de la communication a présidé la cérémonie d`ouverture du séminaire axé sur le thème « Médias et processus de paix au Mali » qui a été organisé par la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Eu égard au tintamarre qu’orchestre la presse locale au sujet du rapport définitif du Bureau du Vérificateur Général sur la fameuse affaire de surfacturation ; un tintamarre qui laisse entrevoir des manipulations aux desseins politiques que certains organes de presse ont du mal à voiler, le ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication demande aux hommes de médias, un minimum de respect à la déontologie du métier. C’est ce qu’on retient de son intervention faite le mercredi dernier lors de la cérémonie de clôture de l’atelier de formation des hommes de la presse et des artistes sur les droits humains.

Au terme de 3 jours de formation des acteurs culturels et de médias, on a senti le ministre Camara très pédagogue en raison de la dénaturation de l’information qui caractérise aujourd’hui la presse malienne. Les organes de presse en générale et la presse écrite en particulier, poussant comme des champignons dans l’espace médiatique malien, le ministre en charge du domaine a saisi l’occasion pour requérir du professionnalisme auprès du monde qui se réclame journaliste et qui se livre à des analyses subjectives ne disposant d’aucun fondement d’authenticité.

Qu’est-ce qu’on n’a pas lu et entendu ces derniers jours au sujet du rapport du BVG sur l’affaire de surfacturation relative à l’achat de l’avion présidentiel et du matériel militaire ? Tout, sauf ce qui prouve que la majeure partie des organes qui publient ont montré qu’ils sont objectifs et soumis aux règles qui régissent le métier de l’information et de la communication. Nombreux sont les écrits et les audio qui ont donné raison au ministre Mahamadou Camara qui s’est largement plu dans son rôle de donneur de leçon de morale.

Dans une sérénité déconcertante, il a fait allusion aux accusations et critiques formulées par la presse à son encontre sur son implication dans l’affaire en cours. « Seul celui qui se reproche quelque chose a peur… je suis plus que jamais serein » a t-il laissé entendre après avoir ‘’éduqué’’ les hommes de médias surtout sur les risques auxquels ils exposent l’opinion nationale avec leur journalisme à intérêt.

André SEGBEDJI/abamako.com