Une journée sur le rôle des parlementaires dans la promotion et la mise en oeuvre nationale du droit international humanitaire (DIH) au Mali a été organisée samedi par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge malienne.
"C'est aux législateurs qu'il revient de voter les lois en vue d'une intégration effective du DIH dans la législation nationale" , a indiqué Christoph Luedi, chef de la délégation du CICR au Mali, cité par un communiqué de cette organisation basée à Genève.
"A ce jour, le Mali a ratifié presque tous les traités de DIH, mais leur incorporation dans la législation nationale reste incomplète. Or, pour être mieux respecté, le DIH doit d'abord être pleinement intégré dans les lois nationales", a estimé M. Luedi.
Au cours de cette journée, les participants découvrent les services consultatifs du CICR, auxquels ils peuvent notamment faire appel pour les aider à rédiger des projets de loi portant sur la mise en oeuvre nationale du DIH. Ils auront par ailleurs l'occasion d'approfondir leurs connaissances sur le mandat et la mission du CICR.
Le DIH est un ensemble de règles qui protègent les civils pendant les conflits armés, en fixant des limites à la conduite des hostilités. Le CICR encourage les Etats à ratifier les instruments de DIH, et leur apporte ensuite un soutien technique pour qu'ils les intègrent de manière effective dans leur législation nationale.