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Sommés de se retirer de l’Assemblée nationale : Les députés Sadi s’opposent à leur Comité central
Publié le jeudi 20 septembre 2012  |  Le Prétoire


Conférence
© aBamako.com par as
Conférence Débat du parti SADI
15/09//2012 . Bamako. CICB Honorable Oumar Mariko et Cheick Oumar Cissoko, président du SADI.


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Tenus les 15 et 16 septembre 2012, les travaux du 4ème Comité central du parti Sadi ont été sanctionnés par un meeting au Centre international de conférence de Bamako. A cette occasion, une batterie de récommandations a été formulée dont notamment le retrait des trois députés du parti de l’Assemblée nationale en prônant la dissolution de ladite institution.

Après avoir exprimé son soutien aux forces armées et de sécurité ainsi qu’au Cnrdre, le Comité central du parti Sadi exige des autorités judiciaires d’engager des poursuites judiciaires contre le général Amadou Toumani Touré pour haute trahison afin de le traduire devant les juridictions maliennes compétentes en la matière. S’agissant de l’Assemblée nationale, le Comité central demande sa dissolution en expliquant que les députés sont élus pour un mandat de 5 ans qui a pris fin le 9 août 2012. A cela s’ajoutent le rôle négatif joué par l’Assemblée Nationale du Mali en soutenant ATT et le caractère budgétivore de l’Assemblée Nationale du Mali. Une fois dissoute, le parti du Dr Mariko suggère l’affectation du budget de l’Assemblée aux tâches prioritaires de la transition et la mise en place d’un Conseil national de transition pour le changement. Mais auparavant, le Comité central engage les députés du parti Sadi de se retirer de cette Assemblée qu’il juge pourrie et qui travaille à la restauration du régime d’ATT à partir du 09 août.

Si toutes les autres résolutions ont été acclamées par tous, le retrait des trois députés du parti est loin de faire l’unanimité. Ni le Dr Oumar Mariko, encore moins les deux autres honorables, ne sont prêts à renoncer aux privilèges de l’Assemblée. Avant même le meeting du Cicb, les autres députés du parti ont fait savoir qu’ils ne se retireront pas de l’Assemblée nationale. Quant à Oumar Mariko, il a laissé planer le doute en donnant une réponse ambigüe à ce point. Il a tout simplement réaffirmé sa volonté d’obtenir la dissolution de l’Assemblée nationale. Quant à son retrait, sa réponse est vague. Pour Mariko, «l’illégal président Dioncounda » couplé au «restaurateur de la dictature de l’Udpm, le Premier ministre, Dr Cheick Modibo Diarra» ne lui permettent pas de démissionner dans ces conditions. «Si je me retire de l’Assemblée, à qui vais-je remettre les biens de l’institution qui sont à ma possession?» a-t-il déclaré.

En outre, Oumar Mariko a exprimé son indignation face à des gens qui veulent coûte que coûte le mettre en porte à faux avec les militaires. «Si les militaires se débarrassent de moi, c’est qu’ils se débarrassent du peuple malien» argumentera-t-il. En ce qui concerne la participation de son regroupement au gouvernement d’union nationale, le patron du Sadi a précisé qu’il n’a pas refusé d’y entrer, mais c’est leur gouvernement que son regroupement (la Copam) veut. Il s’agit du gouvernement des militaires, indiquera-t-il. Car pour lui, il est inexplicable, voire impensable de demander le retrait des militaires de la gestion du pouvoir et de la scène politique.

Faut-il le souligner, les déclarations du Dr Mariko ont failli faire des dégâts dans la salle. Après avoir précisé que le président de la République empoche 10 milliards de nos francs, le Premier ministre 100 millions FCFA par mois, le président de l’Assemblée nationale 25 millions FCFA par mois, l’assistance est restée stupéfaite. Au point qu’un assistant s’est évanoui, suite à ces déclarations non détaillées.

Avant de conclure, Mariko a chargé Ismaël Kondé, dirigeant d’un parti guinéen, ami de son parti, de dire aux autorités guinéennes de débloquer nos armes le plus rapidement possible car, dit-il, il ne doit pas y avoir de guerre entre nos deux pays. Sur ce, il a exhorté tout le peuple à soutenir l’armée malienne.

Pour sa part, Younouss Hamèye Dicko, président intérimaire de la Copam qui a passé les dix dernières années à courtiser le régime défunt, a aussi fustigé le Fdr qui, à ces yeux, est l’incarnation d’Att qui est à abattre. «En 1991, nous avons voulu la démocratie, mais ils ont volé notre démocratie. Ce sont eux qui ont désarmé notre armée. C’est pourquoi, nous avons courageusement soutenu le changement opéré le 22 mars dernier.

Malheureusement, nous constatons que l’ancien régime est là et détient tout le pouvoir» a affirmé Pr Younouss Hamèye Dicko, sous le regard méfiant de ces nouveaux amis de la Copam.

Oumar KONATE

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