En tout cas, ce que confirment nos informations la création d’une association à caractère politique, culturel dénommée « Union pour la Justice et la réconciliation (UJR) – Mali Kura », est composée de maliens de l’intérieur et de l’extérieur. Cette association à caractère politique, social, culturel et scientifique a pour devise : « Un Mali juste et réconcilié ». Selon ses initiateurs, elle se situe au-dessus des partis politiques après un constat d’échec de vingt et un ans de gestion chaotique dite « démocratique ». Pour preuve, ses membres fondateurs sont des cadres et non les moindres issus de partis politiques et de la société civile malienne tant de l’intérieur que l’extérieur du pays. Les jours à venir permettront de les découvrir et surtout de se rendre compte de leur volonté inébranlable d’appliquer la vraie démocratie du peuple par le peuple et pour le peuple.
Créée par des patriotes convaincus et de tous les bords, l’UJR (en tant que forum d’action et de réflexion pour un Mali nouveau-Mali Kura) se fixe comme objectifs de stimuler la participation et la contribution de la société civile au processus de démocratisation en cours au Mali ; de diffuser et de soutenir les initiatives pertinentes de développement, entre autres. Aussi, les initiateurs de l’UJR veulent par leur association créer un climat de dialogue, un environnement adéquat de réflexion et d‘action ouvert à tous les partis politiques et les pouvoirs publics ; initier et soutenir toute activité ou action susceptible de contribuer au recouvrement de l’intégrité territoriale et au développement socioéconomique du pays ; favoriser l’émergence des idéaux défendus par l’association et la société civile nationale ; favoriser l’expression de la majorité silencieuse et la moralisation de la vie publique à travers la lutte contre l’exclusion et l’impunité, le combat pour l’instauration de la justice sociale, la réconciliation et l’affirmation de la laïcité et de l’autorité de l’état.
Inciter l’ensemble des forces vives à une contribution dynamique et efficace
Il faut dire que l’UJR s’est crée partant du contexte social, économique, politique critique actuel du Mali ; le climat d’insécurité et d’instabilité qui prévaut au nord Mali ; la paix et la sécurité comme conditions sine-qua non de tout développement ; le rôle sans cesse croissant des organisations et associations dans le développement humain durable ; le rôle de premier plan que doit jouer la société civile dans le développement Socio-économique et politique et la participation de tous aux affaires publiques ; le statut de facilitation crédible des associations pour l’implication de la société civile aux objectifs globaux d’un développement intégré ; le fait que dans toute société humaine, la réflexion doit précéder l’action et que dans un pays démuni comme le Mali, l’urgence des besoins en matière de développement confère un caractère prioritaire à l’ensemble des secteurs d’intervention ; le développement humain durable comme un phénomène qui ne peut se concevoir simplement comme une réponse conjoncturelle à des besoins immédiats sans la mise en œuvre d’une stratégie globale prospective intégrant des actions réfléchies et programmées ; le rôle essentiel dévolu aux pouvoirs publics pour la gestion des affaires publiques, la satisfaction des besoins de développement des populations et la tâche essentielle et impérieuse d’inciter l’ensemble des forces vives à une contribution dynamique et efficace ; le fait que la société civile nationale devrait s’approprier les questions de développement et offrir aux pouvoirs publics une alternative de contribution à travers une libre tribune d’expression des différentes sensibilités et opinions divergentes ou contradictoires qui animent la vie sociale ; cette démarche, comme un moyen de favoriser une contribution de qualité des intellectuels et hommes de culture au processus de développement socio-économique et politique, à la consolidation des acquis démocratiques et à l’instauration d’une bonne gouvernance.
L’UJR viendra pour combattre l’injustice, l’exclusion, l’impunité…
Selon le Président de l’UJR, Professeur d’Histoire et de Géographie, éminent économiste, un bon financier, M. Moussa Koné, un ancien cadre de la BDM S.A, la création de l’UJR se situe après un constat d’échec de la démocratie malienne cela après vingt ans de gestion. Pour lui, malgré la démocratie, l’exclusion, l’impunité, l’injustice se sont ancrés davantage dans notre société en la gangrenant. « L’UJR viendra pour combattre ces fléaux : l’exclusion, l’impunité, l’injustice dans un Mali un et indivisible ». Mieux, le Président Koné enfonce le clou par ces mots : « Depuis vingt ans, on a parlé de démocratie sans démocratie véritable. Mieux, le peuple malien n’a jamais été souverain et compter qu’on parle de consensus qui a prouvé ses limites ».
Le peuple ne peut pas compter sur ses élus dont il est profondément déçu…
Parlant du coup d’état du 22 mars dirigé par le capitaine Amadou Haya Sanogo, le président de l’UJR dira que : « le peuple ne peut pas compter sur ses élus dont il est profondément déçu. En ce moment, il ne pourra que ce rabattre sur l’armée qui défend au moins ses intérêts. Ce qui nous ramène au coup d’état du 22 mars 2012. L’UJR a estimé que les partis politiques et institutions n’ont jamais fait sienne toutes ces préoccupations». Pour notre interlocuteur, « l’UJR est une association de plus ou en plus mais pas de trop parce que nous tenons à mettre en pratique tous els objectifs des uns et des autres. La preuve est que les gens parlent d’impunité, d’injustice depuis des décennies sans ces fléaux en soient réellement combattus comme cela se doit. L’une des missions fondamentales de l’UJR sera d’assumer face à ces fléaux », a martelé Moussa Koné.
Des ténors de partis politiques sont fondateurs
En attendant son récépissé, déjà des ténors de partis politiques et non les moindres font parti des fondateurs de l’UJR. Il s‘agit entre autres de Me Ibrahima N’Diaye, Notaire, cadre politique ADEMA, il est secrétaire chargé des questions politiques et judiciaires, M. Séga Doucouré, cadre du PDES et non le moindre, secrétaire chargé des Relations Extérieures et de la coopération internationale, n’en parlons pas d’Abderhamane Cissoko dit Ramos, Secrétaire Général, Boubacar Boubou Dicko, secrétaire chargé des Affaires économiques et financières, (économistes) et bien d’autres cadres de la société civile. Ils sont nombreux à venir au siège de l’UJR sis à Dravela en face de la PMIE.
Les adhésions se font déjà
Les jours à venir dévoileront la quintessence de cette association politique qui a des ambitions et non les moindres. Au moment où nous bouclons cette édition, les adhésions de cadres et de chevronnés de la politique, ceux-là qui ont été muselé plus de vingt ans, se déroulent sans tambour, ni trompette. Pour ceux-ci, l’heure a sonné d’apporter leur modeste contribution pour un Mali de paix, de développement véritable. Le vrai et grand Mali qui est envié pour sa richesse et sa diversité culturelle dans le respect et la paix.
En clair, pour les initiateurs de l’UJR, ils ‘agit de réconcilier tous els fils du pays sans exclusion aucun mais dans la paix et la considération et avec comme crédo : le Mali avant tout.