Enrôlement de jeunes au point mort, camp d'entraînement fermé... La katiba de l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelhamid Abou Zeid, connaît apparemment des petits problèmes de trésorererie. D'où une pression accentuée de la part du groupe terroriste sur les autorités françaises pour qu'elles négocient la libération de leurs otages en échange d'une rançon.
L’émir d’Aqmi Abdelhamid Abou Zeid manquerait-il d’argent ? Plusieurs indices le laissent à penser. D’abord, la katiba Tarek Ibn Zayad qu’il dirige n’a plus les moyens de financer convenablement ses activités. Pour preuve : « L’enrôlement des jeunes à Tombouctou est au point mort et le camp d’entraînement est fermé », affirme une source sécuritaire à Bamako, sous le couvert de l’anonymat. Une information confirmée par des habitants de la « Ville aux 333 saints ».
Depuis qu’Aqmi a pris le contrôle de la ville, en avril dernier, Abou Zeid - de son vrai nom Mohamed Ghadir (version algérienne) ou Abid Hamadou (version Interpol) - a dépensé beaucoup d’argent. À commencer par les subsides versés aux chefs de brigades qui lui ont fait allégeance, notamment ceux d'Ansar Eddine et certains leaders communautaires. ... suite de l'article sur Jeune Afrique