Sur son absence à l’accueil du président : Moussa Mara s’explique

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Publié le vendredi 14 novembre 2014 | L’Indicateur Renouveau

© aBamako.com par mouhamar
Ouverture de la 6è édition de la semaine sénégalo-malienne de l’habillement
Bamako, le 30 avril 2014. Palais de la culture. Sous le parrainage de son Excellence Moussa MARA, Premier ministre du Mali, Chef du gouvernement, a eu lieu la cérémonie d`ouverture de la 6è édition de la semaine sénégalo-malienne de l’habillement.

Face à la polémique soulevée par son absence vendredi dernier à l’accueil du président de la République de d’Accra, où s’est tenu le sommet extraordinaire de la Cédéao consacré au virus Ebola et… à la situation au Burkina, le Premier ministre a décidé de sortir du silence. A nos confrères de Nouvelle Libération, Moussa Mara a donné des explications.

Il faut reconnaitre que l’absence vendredi dernier du Premier ministre à l’accueil du président de la République de d’Accra, où s’est tenu le sommet extraordinaire de la Cédéao consacré au virus Ebola et… à la situation au Burkina a fait couler beaucoup d’encres et de salives depuis quelques jours. Une controverse qui a été animée surtout par les rumeurs de rupture entre le chef du gouvernement et le Chef de l’Etat. A la suite de ses proches qui ont choisi de riposter, Moussa Mara a décidé de sortir de son silence à travers une conversation téléphonique avec nos confrères de Nouvelle Libération.

Selon le Premier ministre Moussa Mara : « C’est l’avion du président qui a atterri plus tôt que prévu« . « Chaque fois que le président rentre de voyage, selon notre interlocuteur, la tour de contrôle informe de son arrivée vingt minutes avant et on va à l’aéroport l’accueillir«
Ce jour-là, en en croire Moussa Mara, « la tour de contrôle a dit que le président arrivait à 16 h 23 et à 16 h 2 quand nous sortions pour l’accueillir, nous avons été informés que l’avion avait déjà atterri. C’est aussi simple que ça !« « C’est donc l’avion qui a atterri un peu plus tôt que prévu alors qu’on partait déjà à l’aéroport« , se justifiera Mara.

Le Premier ministre de préciser : « Ensuite nous sommes passés voir le président à domicile et on a dit ce qu’on avait à se dire« . Comme pour dire que l’incident est clos.
Nabila