Au Mali, les autorités viennent de lancer une campagne d’information sur les pourparlers en cours à Alger avec les groupes armés du nord du pays. Depuis hier et jusqu’au début de la semaine prochaine, des délégations de ministres accompagnés de négociateurs vont parcourir le pays pour rencontrer les populations. Le but étant de discuter du document proposé le mois dernier par la médiation algérienne et qui doit servir de point de départ pour un accord de paix définitif.
Pour les autorités maliennes, l’exercice est double. D’abord, il s’agit d’expliquer que le texte qui est en discussion n’est pas définitif, que « rien n’a été signé sous le manteau », selon les mots du ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop. Mais que ce texte est malgré tout une bonne base.
Sur la question de l’intégration de combattants des groupes rebelles à l’armée malienne, par exemple, les autorités devront convaincre que les garde-fous prévus seront efficaces et que le « recrutement » de ces combattants exclura sans ambiguïté les auteurs de crimes graves.
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