Il ne manquait plus que ça. Avec une quinzaine de casques bleus suspectés d'avoir contractés le virus Ebola placés en quarantaine, la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) n'est décidément pas au bout de ses peines. Laissée en première ligne au nord Mali depuis la fin de l'opération Serval et la réduction des effectifs militaires français, les troupes onusiennes sont devenues la cible privilégiée des djihadistes. Dotée d'un mandat robuste, la Minusma n'est cependant pas habilitée à traquer des terroristes qui, désormais, se fondent dans la population. Accusée d'être inefficace et à la solde de l'armée française, elle est surtout une victime collatérale de la diplomatie des Etats qui, au Mali, cherchent à défendre leurs intérêts.
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