Ce n’est pas tous les jours qu’une épouse assigne son mari en justice pour des motifs évoqués par la dame Awa Traoré.
Les raisons évoquées par Awa Traoré sont entre autres : le défaut d’entretien de son mari Fousseyni Koné vendeur de céréales domicilié à Djelibougou. Le tort de celui-ci, c’est d’avoir ramené son prix de condiment de 1000 à 300 FCFA, pour cause de conjoncture. Inacceptable pour Madame ! La plaignante a également évoqué la «répudiation et les coups et blessures volontaires» de la part de l’époux. Pour ces motifs, Fousseyni Koné séjourne à la Maison d’arrêt centrale de Bamako-Coura depuis le 20 Octobre 2014.
Madame ne s’est pas contentée d’envoyer Monsieur en prison. Elle s’est aussi opposée à sa demande de mise en liberté provisoire. Le juge l’a suivie dans sa requête. Et pourtant, l’on ne saurait dire qu’une liberté provisoire dans ces conditions constituera un trouble à l’ordre public. Loin s’en faut. Et puis après tout le magistrat pouvait l’assortir de conditions comme par exemple l’interdiction d’approcher la femme si celle-ci s’estime menacée. Mais non, il a préféré garder le malheureux en prison. Décidemment, on eut dit que madame se plait à rester libre pendant que Monsieur reste en détention. On en connait qui aimeraient bien avoir son adresse.
Tom