Engagées dans une course à la reconnaissance, les écoles de commerce s'internationalisent et se diversifient. "Jeune Afrique" a passé au crible les établissements d'Afrique francophone, analysé leurs stratégies respectives... et distribué les bons points.
Croissance économique du continent, besoins en cadres locaux, indigence de l'enseignement supérieur public : depuis une vingtaine d'années, tout concourt à la multiplication des business schools africaines.
Engouement
À la clé, une offre hétéroclite, dominée par les écoles privées aux frais de scolarité importants : la plupart des masters que nous avons passés à la loupe coûtent entre 8 000 et 20 000 euros pour cinq ans d'études.
Pas de quoi freiner l'engouement pour ces filières : chez les toutes jeunes BGFI Business School (BBS), à Libreville (trop récente pour être classée), et Dauphine-Tunis, les effectifs ont triplé en trois ans.
Découvrez les précédentes éditions de ce classement
- 2013 : Esca Casablanca (n°1) et BEM Dakar (n°3)
- 2012 : Esca Casablanca (n°1) et MDI ALger (n°2)
Autre signe de bonne santé, ces écoles essaiment dans leurs pays respectifs. L'Institut supérieur de management (ISM) de Dakar a ainsi exporté son modèle sur neuf campus régionaux, doublant ses capacités.
Quant à l'école marocaine des Hautes Études commerciales et informatiques (Heci), outre son campus à Casablanca, elle compte des filières à Rabat, Kenitra, Fès, Meknès, Tanger, Marrakech, Agadir et Oujda.
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