« Personne ne doit échapper au contrôle sanitaire même un bébé ! », c’est sur ce ton que son excellence monsieur Ibrahim Boubacar KEITA s’est adressé à l’équipe de contrôle Sanitaire et aux populations de Kouremalé, lors de son passage ce lundi 17 novembre 2014.
Ce passage faisait suite à une visite qu’il a effectuée au centre national d’appui contre la maladie (CNAM). Selon le président IBK, « l’état critique dans lequel j’ai trouvé mon fils Dr Diomandé (le médecin qui soignait le patient guinéen) m’aurait donné plutôt le courage d’éradiquer le virus Ebola que de pleurer ». Il a appelé l’ensemble des populations à la vigilance et à la sérénité, à fin d’une mobilisation générale, pour véhiculer les messages de prévention et faire respecter les mesures d’hygiène et les consignes sanitaires.
Ces éléments demeurent, selon IBK, des conditions essentielles de prévention de cette maladie ; car « prévenir la maladie à virus Ebola c’est aussi protégé sa vie », a-t-il ajouté. Pour mieux accompagner cette mission de plaidoyer, la commune de Benkady, par la voix de son maire M. Tidiane KEITA, sollicite le gouvernement dans la prise en charges de certaines contraintes liées à la riposte contre la maladie à virus Ebola. Il s’agit notamment de l’absence d’ambulance (dans le cadre de lutte contre la maladie à virus Ebola), de l’insuffisance d’eau potable et d’équipements pour les agents aux niveaux des différents postes du cordon sanitaire à Kouremalé. M. Tidiane KEITA a ensuite réitéré le soutien du peuple de Mandé au président IBK.
A son tour, le ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, M. Ousmane KONE, a dressé un aperçu de la situation de la lutte contre la maladie à virus Ebola au Mali à la date d’aujourd’hui. « Echantillon d’essai au laboratoire 6, dont 4 cas positifs liés au patient guinéen reçu en traitement dans une clinique privée de Bamako, 3 décès et une personne en traitement par les services spécialisés, 577 contacts ont été identifiés et sont suivis quotidiennement. », a dit le ministre Koné . Face à cette menace, le gouvernement du Mali entend redoubler d’efforts grâce à l’appui des partenaires nationaux et internationaux, afin qu’il y ait « un Mali sans Ebola dans une Afrique sans Ebola. »
Ibrahima Mouhamar DIA/abamako.com