Le procureur de la République de grande instance de la Commune IV, Mamadou Bandjougou Diawara, a annoncé lundi l’ouverture d’enquêtes judiciaires pour faire la lumière sur la propagation de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans notre pays. Plusieurs personnes dont des employés de la clinique Pasteur ont été entendues. « Personne ne sera partagée », a-t-il promis.
Toutes les personnes coupables de négligence dans la propagation de l’épidémie Ebola sont désormais dans l’œil du cyclone. C’est ce qui ressort des informations données hier par le procureur de la République du tribunal de grande instance de la Commune IV qui a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire depuis le lundi 10 novembre pour « faire la lumière sur la propagation de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans notre pays ». Selon Mamadou Bandiougou Diawara, cette enquête n’est pas dirigée contre une structure ni une personne, mais toute la chaine qui a contribué pour la survenue du virus Ebola au Mali. « Certaines preuves ont été reçues par le commissaire de police du 14e arrondissement. Et l’enquête préliminaire m’a fait comprendre qu’il y a des faits susceptibles de constituer d’infractions. Il s’agit notamment des infractions contre la sécurité intérieure et la paix publique », a-t-il déclaré.
Il a précisé que l’enquête commence depuis la frontière Kourémalé jusqu’à la Clinique Paster afin de connaitre des faits qui ont contribué à la propagation du virus Ebola ainsi que les personnes ayant posé des actes répréhensibles. « Personne ne sera partagé », a-t-il promis.
Bréhima Sogoba