Lutte contre la maladie à virus Ebola : Le ministère de la communication mobilise les hommes des médias à travers une journée d’information

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Santé

Publié le mardi 18 novembre 2014 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
Journée d`information sur la maladie à virus Ebola
Bamako, le 18 novembre 2014 à la maison de la presse. Le ministre de l`Economie Numérique, de l`Information et de la Communication, M. Mahamadou Camara a organisé en compagnie du professeur Menta une journée d`information et de sensibilisation sur la maladie à virus Ebola.

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Aucun sacrifice ne serait trop grand ou excessif dans la lutte contre la maladie à virus Ebola au Mali. Tel semble être le slogan au ministère de l’économie numérique, de l’information et de la communication où on n’arrête pas de multiplier les initiatives visant à venir à bout de ce fléau décrété cause nationale. C’est ainsi qu’après les multiples campagnes citoyennes de sensibilisation entreprises par le truchement des médias et des panneaux d’affichage, le ministre Mahamadou Camara a décidé de franchir un palier dans la lutte en allant à la rencontre des populations pour sonner la mobilisation générale.

C’est dans cet ordre d’idées qu’après être allé le lundi 17 novembre 2014 à l’IHEM où il a exhorté les étudiants à un combat individuel contre Ebola, il a consacré la matinée de ce mardi 18 novembre à une journée d’information sur la maladie à l’endroit des hommes des médias. A cette rencontre qui s’est déroulée à la maison de la presse, le ministre Camara s’est attaché les services d’un expert de la maladie à virus Ebola en la personne du professeur Menta qui enseigne à l’université de Bamako. Celui-ci a fait un exposé du mal à compter de son origine jusqu’à son étape actuelle. Ebola est donc d’après le conférencier, la fièvre la plus meurtrière à forte potentialité contagieuse qui existait depuis 1976. Avec une période d’incubation générale de 8jours et des extrêmes de 2 jours minimum à 21 jours maximum, le virus Ebola se transmet d’après le professeur Menta par les humeurs. Et par humeurs, il entend les urines, les selles, les vomis, la sueur, la salive et le sang. Il a précisé que la voie aérienne n’est jamais un canal de transmission de cette maladie aux origines diverses puisqu’on distingue d’Ebola Zaïre, d’Ebola Soudan, d’Ebola de la forêt de Tayi en Côte d’Ivoire, d’Ebola Resthon aux USA et aux Philippines etc.
A la suite de l’exposé, le ministre Camara a fait un rappel de la situation de la maladie à virus Ebola au Mali à la date du lundi 17 novembre 2014. On est toujours à 4 morts plus un patient en traitement à Kourémalé, la ville frontalière entre le Mali et la Guinée où le chef de l’Etat s’est rendu la veille. D’après le ministre, les autorités sanitaires ont réussi à contenir l’épidémie à Kayes où au delà de 21 jours après le décès de la fillette de 2ans, aucun autre cas n’a été décelé. A la date d’hier, 577 personnes sont suivies à en croire le ministre. « Ebola est une réalité mais ce n’est pas une fatalité » a t-il déclaré ensuite pour lancer aux journalistes l’appel à la mobilisation générale car selon le ministre cette maladie doit être combattue de façon individuelle. « Chacun dans son milieu, doit s’investir dans la sensibilisation au respect des mesures d’hygiène que requiert la maladie. » a laissé entendre le ministre.
André SEGBEDJI/abamako.com