Le thème de l’émission « question d’actualités » du dimanche 16 novembre 2014 portait sur les pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger. Présentée par Yaya Konaté, l’émission a reçu le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop, l’ancienne ministre, Mme Diallo Déidia Mahamane Kattra non moins représentante de la plate forme des femmes leaders du Mali (société civile), les membres de la délégation gouvernementale, Sidi Mohamed Ichrah et Mme Oumou Sall Seck, maire de Goundam. Au cours de ce débat, l’ancienne ministre, Mme Diallo Déidia Mahamane Kattra, a sans ambages, affirmé que le document de « pré-accord » d’Alger est à parfaire.
Ce jeudi 20 novembre 2014, les pourparlers inclusifs inter-maliens reprennent dans la capitale Algérienne. Le document de synthèse établi par les protagonistes, avant la suspension, regorge des insuffisances que les invités du débat télévisé du week-end dernier ont mis en exergue. « Il est important d’aller vers la population et prendre en compte leurs aspirations. La société civile est sur le qui-vive pour dénoncer les dérives.
Le problème genre n’est pas suffisamment pris en compte dans ce document. C’est un document à parfaire. Nous l’avons critiqué, décortiqué afin qu’il puisse prendre en compte les aspirations de la population », a déclaré Mme Diallo Déidia Mahamane Kattra, ex ministre malien et non moins représentante de la plate forme des femmes leaders du Mali. Elle a souhaité que la sagesse puisse prévaloir du coté des mouvements armés afin de combattre l’ennemie véritable qu’est le sous développement.
Quand au ministre Diop, il a rappelé que le gouvernement a tenu deux conseils extraordinaires pour s’occuper uniquement du dossiers des pourparlers d’Alger. Il est important que la population soit informée car la paix est un bien commun, a-t-il dit. « Nous sommes interpellés car la situation sur le terrain est grave. La recrudescence du terrorisme fait perdre des éléments surtout de la Minusma. Le 20 novembre 2014, les partis vont se retrouver à Alger.
On souhaite que le préaccord soit disponible le plus rapidement possible. Il y’a eu un pas en avant car les uns et les autres se reconnaissent maliens. Mais il faut rester vigilant », a dit le ministre Diop. Pour Oumou Sall Seck, s’il devrait y avoir de réinsertion des groupes armés au sein Forces armés maliennes, le critère de bonne moralité doit être de mise. « Personne ne gagnera sans la paix », a-t-elle dit. Sidi Mohamed Ichrah a regretté le fait que les mouvements armés ont refusé la reprise de l’école à Kidal.
Aguibou Sogodogo