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Des forces spéciales françaises au nord du Mali pour y déloger les groupes d’Al Qaïda au Maghreb
Publié le lundi 24 septembre 2012  |  Autre presse


Intervention
© Autre presse par DR
Intervention armée: les casques blancs de l`Union africaine
Photo: soldats de l`Union africaine


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Le principe est acté, l’accord est signé, reste à mettre l’opération en exécution. Une intervention militaire contre Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) et les groupes islamistes qui occupent le nord du Mali depuis avril 2012 est acté. La France devrait y participer avec une « aide logistique » alors qu’Alger continue de s’opposer officiellement à une présence de troupes étrangères près de ses frontières sud.

« Les capitales des pays concernés travaillent activement à l’élaboration d’un scénario politico-militaire destiné à débarrasser la région de la menace terroriste, écrit le Figaro. Parce qu’elle est ciblée par Aqmi, la France est à l’avant-garde de la future opération, dont l’ossature sera composée des forces de la Cédéao, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. »

Soutien logistique

Pour Paris, pas question de participer activement sur le terrain mais d’apporter une « aide logistique. »

«Nous voulons seulement avoir un rôle de facilitateur. Pas question d’envoyer des troupes au sol », explique un diplomate français au même quotidien.

Troupes spéciales, renseignements, avions, l’aide logistique française serait conséquente. Et en attendant que l’opération se mette en branle, une centaine de membres des Forces spéciales françaises ont déjà été déployés dans la région dans la région du Sahel.

Des commandos de la Marine française y seraient acheminés en appui alors que des avions de patrouilles maritimes seront mis à contribution pour la récolte du renseignement.

Paris devrait également compter sur l’appui de la Grande Bretagne, de l’Allemagne, de la Pologne ainsi que des Etats-Unis qui fourniront des coups de pouce en matière de renseignements et d’intelligence.

Former une force d’intervention

L’un des scénarios mis sur la table, affirme le Figaro, consiste à former une force d’action de quelques centaines d’hommes pour intervenir contre les groupes armés qui ont pris le contrôle du Nord du Mali.

Mais qui interviendrait alors sur le terrain des combats ? Des Nigériens, des Burkinabais, des Sénégalais, éventuellement des Tchadiens et des Maliens bien sûr, bien que les militaires maliens sont partagés sur cette intervention.

Quid de l’Algérie dont le président François Hollande disait qu’elle reste un acteur incontournable dans cette crise malienne ? Officiellement, les Algériens s’opposent à une présence militaire dans ce pays frontalier et ne souhaitent pas y participer par l’envoi de troupes.

Alger sur la corde raide

En recevant à Alger en juillet dernier le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, le président Bouteflika avait admis qu’il faudrait agir militairement au Mali même si « il refuse –officiellement – ‘toute ingérence étrangère en Afrique.’ »

Sur la corde raide donc. D’autant plus qu’un groupe de cette nébuleuse intégriste, le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), détient encore des otages algériens et menacent l’Algérie d’attentats terroristes.

Depuis le coup d’Etat qui a renversé en mars 2012 le président ATT, le nord du Mali est tombé totalement sous le contrôle des groupes terroristes islamistes.

Loi islamique, terrorisme, trafics en tous genres, rapts d’étrangers, ces organisations qui disposent de quelque 4000 combattants et sympathisants ont transformé cette région en «Malistan » ou en « Sahelistan » pour reprendre les formules en vogue.

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