Alors que la Cedeao et Bamako se sont mis d'accord pour le déploiement d'une force d'intervention africaine, l'ONU commence à se saisir activement du dossier malien. François Hollande et Ban Ki-moon ont évoqué la possibilité de nommer un émissaire spécial pour le Mali, dans le cadre du vote d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU donnant un mandat d'action à l'organisation ouest-africaine.
Les mécanismes internationaux ne sont pas réputés pour leur rapidité, mais le traitement de la crise malienne aux Nations unies pourrait connaître un sérieux coup d’accélérateur dans les prochaines semaines. Pour chapeauter l’ensemble du processus, le président français, François Hollande, et le secrétaire général de l'organisation, Ban Ki-moon, ont évoqué lors d’un dîner à New-York, lundi soir, la possibilité de nommer un émissaire de l’ONU pour le Mali.
La date de cette nomination n’a pas été précisée. Mais l’entourage de François Hollande, qui prononce mardi son premier discours aux Nations unies, a précisé qu’un « tournant important » dans le dossier malien pourrait être pris lors de la conférence internationale sur le Sahel qui doit se dérouler à New-York, le 26 septembre, en marge de l’Assemblée générale de l’organisation.