Hier, à la Maison de la presse, les militants de la Fédération syndicale des travailleurs de la presse ont fêté leur premier anniversaire sur le thème « le rôle des médias en période de crise ». La cérémonie était présidée par la secrétaire générale de la Fédération, Fanta Sangaré, qui avait à ses côtés le représentant de la Maison de la presse, Ibrahima Coulibaly, et Fatoumata Maïga du Réseau Africa pour l’éducation à la paix.
Née le 29 avril 2011, la Fédération syndicale des travailleurs de la presse a soufflé sa première bougie, mardi dernier dans les locaux de la maison de la presse. Il s’agissait au cours de cette cérémonie d’informer et de sensibiliser les militants sur ses objectifs et les résultats acquis sur le premier exercice.
Il a été démontré que tout au long de l’année écoulée, le syndicat est resté attaché au peuple à qui il a rapporté la vérité des faits et des paroles, à alimenter le débat national par l’analyse la plus impartiale, objective, constructive pour le renforcement de l’unité nationale, de la démocratie et de l’épanouissement de l’ensemble du peuple malien.
Sur la crise socio politique que travers notre pays, les militants de la Fédération ont fait un cri de cœur à tous les Maliens, en particulier la classe politique afin qu’elle privilégie l’intérêt du peuple pour que le Mali puisse retrouver sa valeur cardinale (l’hospitalité).
Pour le représentant de la Maison de la presse, Ibrahima Coulibaly, ces activités permettront au syndicat de prendre en charge les nombreux problèmes auxquels la presse fait face. Il s’agit de l’amélioration des conditions de travail, le rapport entre les employés et les directeurs de publication.
La secrétaire générale de la Fédération, Fanta Sangaré dans sa déclaration sur la crise au nord a réaffirmé que l’heure n’est plus aux règlements de comptes, à la quête d’une promotion matérielle et financière, mais à la résistance populaire contre les envahisseurs, les ennemis qui sont en train de commettre des viols, des pillages et autres exactions sur nos compatriotes au nord.
Aux termes de la cérémonie, la secrétaire général a lancé un appel aux syndicats du Mali à une large concertation devant déboucher sur une vision claire et significative des travailleurs pour la cause de la patrie, sans calcul partisan, ni motivation d’intérêt personnel.
A noter que cet anniversaire a été l’occasion, pour la Fédération, de souscrire entièrement à l’idée d’une sentence sociale, afin que le pays puisse se débarrasser du goulot d’étranglement que constitue les crises en tous genres, que le gouvernement aussi œuvre avec efficacité, avec efficience à la libération complète du Nord-Mali tombé entre les mains de traitres à la patrie.
La FSTP s’est prononcée sur la crise au nord. Elle s’est réjouie de la trêve demandée par le Premier ministre Cheick Modibo Diarra.