Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé lundi à New York que Bamako avait officiellement demandé une intervention militaire internationale dans le nord du Mali contrôlé par des groupes islamistes.
L'Assemblée générale de l’Onu s’apprête à mettre mercredi le sahel sous les projecteurs avec en toile de fond le Mali lors d' une réunion de haut niveau.
Les autorités de Bamako après plusieurs hésitations demandent enfin une résolution du Conseil de sécurité autorisant l'intervention d'une force militaire internationale afin d'aider l'armée malienne à reconquérir les régions du Nord occupées par des islamistes armées.
“Pour la première fois, il y a une espérance qui se lève", estime le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius .
Mardi à travers un briefing avec quelques medias internationaux à New York il s’est prononcé sur la situation.
La France dit-il, qui promet depuis des mois son appui logistique à une telle intervention, salue cette initiative qu’elle considère comme une étape importante pour répondre aux précisions demandées par le Conseil de sécurité de l’Onu.
La France ne serait "pas en première ligne" dans cette opération, a fait savoir Laurent Fabius excluant la présence de toute troupe française au sol.
Le Sénégal, le Ghana et la Mauritanie y ont déjà désisté. Seuls les états comme la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Burkina Faso pourraient y participer avec cependant un effectif limité.