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Les islamistes extrémistes "de plus en plus répressifs" dans le nord du Mali (HRW)
Publié le mardi 25 septembre 2012  |  AFP


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© Getty Images par DR
Des militants Islamistes détruisant un lieu saint antique dans Timbuktu le 1 juillet 2012.


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Les groupes armés islamistes contrôlant le nord
du Mali "sèment la peur" dans ces régions, devenant "de plus en plus
répressifs" et commettant "de graves abus à l'encontre des populations" au nom
de leur vision rigoriste de la loi islamique, a affirmé mardi Human Rights
Watch (HRW).
"Les groupes armés islamistes sont de plus en plus répressifs alors qu'ils
resserrent leur emprise sur le nord du Mali", dont ils ont pris le contrôle
entre fin mars et début avril, déclare Corinne Dufka, chercheuse senior sur
l'Afrique pour HRW, dans un rapport de l'ONG reçu par l'AFP à Dakar.
"Les lapidations, les amputations et les flagellations sont devenues
courantes dans une tentative évidente de forcer la population locale à adopter
leur vision du monde. Pour imposer leur interprétation de la charia (loi
islamique), ils ont également organisé une parodie de justice tragiquement
cruelle et ont recruté et armé des enfants dont certains n'avaient que 12
ans", ajoute Mme Dufka.
Pour ce rapport, intitulé "Mali: Les groupes armés islamistes sèment la
peur dans le Nord", HRW affirme avoir interrogé ces dernières semaines "une
centaine de témoins qui ont fui" ces régions "ou y sont restés". L'ONG les a
rencontrés ou s'est entretenue avec eux par téléphone.
Les islamistes d'Ansar Dine, du Mouvement pour l'unicité et le jihad en
Afrique de l'Ouest (Mujao) et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ont
profité d'un coup d'Etat militaire, le 22 mars à Bamako, pour prendre le
contrôle du Nord, dont ils ont ensuite évincé leurs anciens alliés rebelles
touareg.
Ils prônent l'application rigoriste de la charia, commettant en son nom des
exactions dans les trois régions administratives formant le Nord : Kidal, Gao
et Tombouctou, et depuis début septembre Douentza (région de Mopti, centre).
"Ansar Dine, le Mujao et Aqmi semblent être étroitement liés les uns aux
autres. (...) Alors que des groupes particuliers semblent contrôler certaines
régions, par exemple, Ansar Dine à Kidal et Tombouctou et le Mujao à Gao,
leurs forces se déplacent souvent facilement entre les régions et se sont
prêté main-forte mutuellement pendant les troubles", déclare HRW dans son
rapport.
"Les témoins ont raconté que la plupart des commandants (des groupes
islamistes, NDLR) n'étaient pas des Maliens et venaient de Mauritanie,
d'Algérie, du Sahara occidental, du Sénégal, de Tunisie et du Tchad", ajoute
l'ONG.

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