Au Mali, un médecin ayant participé aux soins d'un imam guinéen, qui a succombé à la fièvre Ebola, est décédé à son tour. Selon les autorités de Bamako, ce nouveau décès porte à cinq morts le bilan de la maladie au Mali.
Même s’il était déjà infecté, l’état de santé du docteur Hassan Diomandé semblait pourtant s’améliorer. Il avait, selon des témoins, retrouvé l’appétit, mais brutalement les signes de la maladie sont apparus jusqu’à son décès.
C’est la cinquième personne décédée au Mali de la maladie à virus Ebola. Environ 300 autres personnes sont sous surveillance. Elles sont suivies avec deux contrôles quotidiens de leur température.
Ebola est une affaire d’Etat
La lutte contre la propagation du virus Ebola devient une affaire d’Etat. Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré à ce sujet des politiques, la société civile ou encore du personnel médical. Son ministre de la Santé, Ousmane Koné s’arrache les cheveux. Au four et au moulin, il ne dort quasiment plus.
Les campagnes de sensibilisation se multiplient également et aujourd’hui, il est quasiment impossible de ne pas voir à l’entrée d’un service ou d’une maison à Bamako un gel antiseptique.