Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Obama avertit l`Iran, Hollande souligne "l`urgence" en Syrie et au Sahel
Publié le mardi 25 septembre 2012  |  AFP


Barack
© aBamako.com par DR
Barack Obama, President des Etats Unis


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

NEW YORK (Nations unies)- Barack Obama a affirmé mardi devant l`Assemblée générale de l`ONU que les Etats-Unis feraient "ce qu`ils doivent faire" pour empêcher l`Iran d`obtenir la bombe atomique, tandis que François Hollande a souligné "l`urgence" d`une action en Syrie et au Sahel.

Plus de 120 chefs d`Etat, Premiers ministres et ministres sont présents cette semaine à New York pour la 67e session de l`Assemblée générale des Nations unies qui s`est ouverte mardi.

"Un Iran doté de l`arme nucléaire (...) ferait peser des menaces sur l`existence d`Israël, sur la sécurité des pays du Golfe, et sur la stabilité de l`économie mondiale", a martelé le président américain Barack Obama. "C`est pourquoi les Etats-Unis feront ce qu`ils doivent faire pour empêcher l`Iran d`obtenir l`arme nucléaire", a-t-il ajouté.

"L`Amérique veut résoudre ce dossier par la diplomatie et nous pensons qu`il y a encore le temps et l`espace nécessaires pour le faire. Mais ce temps est limité", a-t-il averti.

Les Occidentaux et Israël soupçonnent l`Iran de vouloir mettre au point une bombe sous couvert d`un programme nucléaire civil, ce que Téhéran nie.

Quelques minutes avant Barack Obama, le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon s`était dit inquiet des menaces de guerre agitées ces dernières semaines par l`Iran et par Israël, qui menace de frapper les installations nucléaires iraniennes.

"De telles attaques seraient dévastatrices", a affirmé Ban Ki-moon. "La rhétorique de guerre assourdissante de ces dernières semaines est inquiétante".

Le président français François Hollande, qui s`exprimait pour la première fois à cette tribune, a promis de son côté que la France soutiendrait une résolution du Conseil de sécurité "pour permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale".

Bamako et ses voisins ouest-africains souhaitent que l`ONU donne sa
bénédiction à une intervention militaire panafricaine pour reconquérir le nord du Mali, contrôlé par des extrémistes islamistes.

Pour M. Hollande, la situation dans le nord du Mali "est insupportable, inacceptable" et "il faut que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel".

Ban Ki-moon a souligné à ce sujet que la "situation inquiétante" au Sahel rendait nécessaire un "effort coordonné" de la communauté internationale.

Le Printemps arabe, un "progrès"

Le président français a également évoqué la Syrie, "la première des
urgences" selon lui, en renouvelant l`engagement de Paris à "reconnaître le gouvernement provisoire, représentatif de la nouvelle Syrie libre, dès lors qu`il sera formé".

Il a demandé "que soient protégées les zones libérées", c`est-à-dire tenues par l`opposition syrienne, et "que soit assurée une aide humanitaire aux réfugiés".

A cet égard, le Qatar, chef de file des pays arabes qui soutiennent
l`opposition armée syrienne, a appelé à une intervention militaire panarabe en Syrie "pour faire cesser le bain de sang".

L`émir du Qatar, Cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, a rappelé l`envoi par la Ligue arabe en 1976 d`un contingent de 30.000 hommes pour tenter de mettre fin à la guerre civile au Liban.

Barack Obama a pour sa part estimé que le régime du président Bachar al-Assad devait "prendre fin" pour "que soit mis un terme aux souffrances de la population syrienne".

Ban Ki-moon a qualifié la guerre civile en Syrie de "désastre régional" qui menace la paix mondiale, réclamant une action du Conseil de sécurité, divisé sur la question, pour y mettre fin.

A six semaines de la présidentielle américaine, Barack Obama est également revenu sur le film islamophobe --"L`Innocence des musulmans"-- tourné aux Etats-Unis il y a un peu plus d`un an et qui a entraîné des manifestations meurtrières antiaméricaines dans le monde musulman.

Qualifiant ce film de "répugnant", il a souligné que cette "insulte visant non seulement les musulmans mais aussi l`Amérique" ne justifiait "aucune violence" et promis de traquer les responsables de l`attaque du consulat des Etats-Unis à Benghazi (est de la Libye) le 11 septembre, qui a notamment coûté la vie à l`ambassadeur américain.

"Comme moi, la majorité des Américains sont chrétiens, et cependant nous n`interdisons pas le blasphème contre nos croyances les plus sacrées", a-t-il fait valoir.

Malgré ces violences, Barack Obama a jugé que le Printemps arabe
constituait "un progrès".



Articles associés

AFP
Obama va promettre devant l`ONU d`empêcher l`Iran d`avoir l`arme nucléaire
 

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires