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Projet Unificateur de société UN/NG-Mali : Lettre ouverte au Président du Mali, aux Maliens, aux Parties prenantes et aux Partenaires
Publié le mercredi 26 novembre 2014  |  Anasser
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Dr Anasser Ag Rhissa, Expert TIC et Gouvernance




Projet unificateur UN/NG-Mali :
Unis et solidaires durablement pour une NOUVELLE GOUVERNANCE au Mali

Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC et Gouvernance


Excellence Monsieur le Président de la République du Mali,
Excellence Mesdames et Messieurs les représentants des partenaires du Mali,
Excellences Messieurs les médiateurs pour la crise Malienne,
Excellences Messieurs les facilitateurs pour la crise Malienne,
Excellence Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale du Mali,
Excellence Monsieur le Premier Ministre du Mali,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellence Monsieur le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale du Mali, chef de la délégation Malienne aux pourparlers inclusifs,
Excellence Monsieur le Haut représentant du Président Malien dans les pourparlers inclusifs inter-Maliens,
Excellence Monsieur le Ministre de la réconciliation nationale,
Excellence Monsieur le Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali,
Excellence Monsieur le Ministre de la sécurité et de l’intérieur,
Excellence Monsieur le ministre de la communication, de l’économie numérique et de l’information du Mali,
Mesdames et Messieurs les représentants des parties prenantes au processus d’Alger,
Mesdames et Messieurs les participants aux groupes thématiques du processus d’Alger,
Mesdames et Messieurs les participants aux pourparlers inclusifs inter-Maliens,
Chers frères et sœurs Maliens,

Ayant été secoué par une crise multidimensionnelle, le Mali a besoin que toutes ses filles et tous ses fils se réconcilient et s’unissent pour sa reconstruction durable dans un cadre sécurisé et en toute quiétude.

Pour ce faire, un projet unificateur de société, s’appuyant sur une nouvelle gouvernance participative et inclusive mettant en avant le bien-être, la paix et la sécurité pour tous et le renforcement de l’unité et de la cohésion nationales, est nécessaire.

Cette lettre ouverte propose un tel projet, dénommé UN/NG-Mali (Unis et solidaires durablemeNt pour une Nouvelle Gouvernance au Mali), auquel les uns et les autres pourront contribuer.
Un appel est lancé, à travers ce projet, à tous les Maliens, aux partis politiques et aux parties prenantes au processus d’Alger afin de s’approprier ce projet, de s’unir autour de ce projet et d’en faire le leur.
Ce projet est proposé comme projet communautaire, support de la commission CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation), pour contribuer à faire dialoguer les Maliens entre eux et à les réconcilier en les faisant travailler ensemble pour la reconstruction durable et pour l’unité du Mali.

Une de mes propositions faites suite à la synthèse de la médiation, dans le cadre du processus inter-Maliens inclusif d’Alger, porte sur un tel projet.

Il est souhaitable qu’il soit utilisé lors de la période de transition, qui démarrera après la signature de l’accord de paix définitif.

Ce projet unificateur est ouvert à tous, il pourra être géré par toute personne ou toute entité Malienne ou tout groupement d’entités du Mali quelque soit leur(s) région(s) d’implantation.
D’ores et déjà, je remercie les très nombreux internautes qui ont participé implicitement à sa rédaction à travers leurs contributions en réponse à des extraits de ce projet, que j’ai publiés, sur internet.
Après l’élan de solidarité manifesté pour le Mali, par ses partenaires et alliés, contre le terrorisme, chacun se pose ou est en droit de se poser la question suivante :
A quand une société solidaire, unie autour d’une même vision, traquant les gaspillages et le détournement des ressources à tous les niveaux et engagée dans une démarche de bonne gouvernance (axée sur la gouvernance participative et inclusive) et de développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, établi pour tous, sans exclusion, ni discrimination, tout en respectant l’unité nationale et les cadres juridiques, réglementaires et environnementaux ?
Les objectifs stratégiques du projet unificateur, UN/NG-Mali (Unis et solidaires durablemeNt pour une Nouvelle Gouvernance au Mali), sont la création des fondamentaux d’une telle société au Mali, avec comme objectifs stratégiques, d’ici 2033, de :
(1) contribuer significativement à la réduction de la pauvreté sous toutes ses formes (alimentation, santé, éducation et culture),

(2) de créer une société informationnelle, de services et connaissances, intégrée aux sociétés informationnelles africaine et mondiale, utilisant les TIC (Technologies d’Information et Communication) et la bonne gouvernance au service du développement durable, de la lutte contre la corruption, de la paix et de la sécurité,

(3) de fournir de l’énergie pour tous au Mali à travers les énergies renouvelables et la mutualisation des sources d’énergie aux niveaux sous-régional et régional,

(4) de disposer, au Mali, d’une intégration optimale aux niveaux sous régional (zone sahel), régional et mondial.
Ces objectifs stratégiques vont concourir à créer de la valeur ajoutée pour les Maliens, entre autres, par la réduction significative, voire l’éradication, de la pauvreté et donc l’élimination des crises alimentaires cycliques, par le développement durable, par la lutte contre la corruption, par l’établissement de la paix et de la sécurité, par la création d’un patrimoine informationnel, de services et de connaissances, par la création d’infrastructure(s) (énergétique(s)) pour garantir l’énergie pour tous au Mali et par une intégration, sous-régionale, régionale et mondiale, optimale.
Ce projet appelle les Maliens à s’unir, comme UN seul Homme, pour une Nouvelle Gouvernance au Mali, axée sur le bien-être, la paix et la sécurité pour tous, dans le cadre d’un Mali, UN et Indivisible, sans fédération.
Il interpelle les Maliens pour s’accorder sur une vision long terme dépassant les clivages politiques et mettant l’intérêt du Mali et des Maliens, sans exclusion ni discrimination, au centre des préoccupations.
Ce projet unificateur peut intégrer toute initiative ou tout projet ou tout programme, des uns et des autres, utilisant la même démarche de gouvernance participative et de développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous.
Ce projet adopte une démarche très rigoureuse de gouvernance participative et de développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous, qui prenne en compte les besoins des Maliens, sans exclusion, ni discrimination, et qui assure le bien-être pour tous.

Il contribue aussi à faire dialoguer les Maliens entre eux et à les réconcilier en les faisant travailler ensemble pour la reconstruction durable et pour l’unité du Mali.

En conjonction avec ce projet, les deux premières années, les services de la commission vérité, justice et réconciliation peuvent être mis à profit.

Nous donnerons dans la suite, quelques éléments sur la vision, les objectifs, la stratégie, l’ouverture/intégration, le développement des infrastructures et l’infrastructure numérique TIC fédératrice et sa gouvernance, des exemples d’éléments de mise en œuvre de la vision à travers des initiatives durables et les valeurs ajoutées du projet unificateur UN/NG-Mali (Unis et solidaires durablemeNt pour une Nouvelle Gouvernance au Mali).

1. VISION

1.1 Tendances aux niveaux régional et mondial

Aujourd’hui, notre civilisation affronte plusieurs tendances majeures dont le rythme s’accroît considérablement : les changements climatiques, la surpopulation (surtout dans les villes), la crise alimentaire mondiale (le monde produit moins de nourriture par an), la réduction des ressources (bientôt la fin du pétrole, la déforestation responsable de l’émission de vingt cinq pour-cent de gaz à effet de serre, l’effondrement de la vie dans les océans, …).
D’après la plupart des scientifiques mondiaux, si nous ne faisons rien, la conjonction de ces tendances risque de modifier profondément voire détruire la vie sur terre telle que nous la connaissons. Ainsi, l’ingénieur Américain Matthew Stein, écrivait dans le Huffington Post, « … si nous continuons à nous comporter comme nous l’avions fait au cours du siècle dernier, les tendances précédentes vont faire décliner et s’effondrer les systèmes de la nature qui forment les fondations de notre civilisation et le sang de l’économie mondiale ».
Compte tenu de l’interconnexion des différentes parties d’un monde globalisé, IBM propose au monde de créer une planète plus intelligente en profitant de cette interconnexion, afin de résoudre les problèmes résultant des tendances précédentes, en suivant une démarche de développement durable et en s’appuyant sur les TIC (Technologies d’Information et Communication).
En tenant compte des objectifs de développement du millénaire relatifs à la gestion intégrée des ressources, des engagements de la conférence mondiale RIO+20, en juin 2012, sur l’économie verte et sur le développement durable et sa gouvernance, du sommet mondial sur les changements climatiques de Copenhague en 2009, du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), de l’union africaine (à travers sa charte, adoptée en 2012, pour la démocratie, les élections et la gouvernance) et des décisions des Sommets des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Afrique, en particulier, des 6ème, 7ème et 8ème , relatives à la Vision Partagée et à la coopération entre l’Autorité du Bassin du Niger et les partenaires au développement, ainsi que la déclaration de Paris, en 2004, sur les Principes de Gestion et de bonne gouvernance pour un développement durable et partagé du Bassin du Niger, la démarche de développement durable est privilégiée par tous.
La plupart des scientifiques, des économistes et des grands responsables mondiaux penchent vers la mutualisation intelligente des ressources et le développement durable pour sauver la planète et notre civilisation de ces problèmes. Vous avez la possibilité, et la responsabilité, d’éviter que les changements climatiques ne tournent à la catastrophe, disait Monsieur Ban Ki-Moon, le Secrétaire Général de l’ONU, au sommet sur les changements climatiques, en décembre 2009, à Copenhague.
Les conclusions de la conférence mondiale RIO+20, en juin 2012, mettent en avant, pour les vingt prochaines années, le développement équitable axé sur un développement économique durable et un développement social équitable comme objectif stratégique.
1.2 Vision proposée pour le Mali : Gouvernance participative et Développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous
Le Mali ne sera-t-il pas contraint de pencher de la même façon que les autres en ancrant son économie dans le développement durable ?

Comment ancrer une telle démarche de développement durable dans toute la société (facteur de croissance endogène) et de façon ouverte, solidaire et équitable, c’est-à-dire comment exercer une gouvernance participative dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée et établir un développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour tous ?

Cette dernière question, très importante, est gage du succès d’une telle démarche.

L’UNITÉ ET LA SÉCURITÉ D'UN PAYS SONT LES CONDITIONS INDISPENSABLES POUR UN DÉVELOPPEMENT COHÉRENT, HARMONIEUX ET COLLECTIF INTÉGRANT TOUTES LES COMPOSANTES ET TOUTES LES COMMUNAUTÉS DU PAYS.

CETTE INTÉGRATION SERA ÉQUITABLE SI ELLE S'APPUIE, POUR GARANTIR L’ÉQUITÉ, SUR LA BONNE GOUVERNANCE, LA JUSTICE ET SUR UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE, SANS EXCLUSION, PROFITANT A TOUS, DANS UN CADRE DÉMOCRATIQUE ET DÉCENTRALISÉ.

C'EST POURQUOI, À TRAVERS LE MONDE, LA BONNE GOUVERNANCE, LA SÉCURITÉ ET LA DÉCENTRALISATION SONT AU CŒUR DES MEILLEURES STRATÉGIES INCLUSIVES DE DÉVELOPPEMENT.

COMMENT UN PAYS PEUT RÉUSSIR UNE INTÉGRATION ÉQUITABLE DE TOUTES SES COMMUNAUTÉS TOUT EN PRÉSERVANT L’UNITÉ NATIONALE ET EN GARANTISSANT UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE, SANS EXCLUSION, PROFITANT A TOUS, DANS UN CADRE DÉMOCRATIQUE ET DÉCENTRALISÉ ?
La contribution suivante, publiée, le 22 mai 2012, sur agora21, donne des éléments de réponse à une telle question.
http://www.agora21.org/international/community/pg/file/233/read/6538/contribution-garantir-la-scurit-et-le-dveloppement-quitable-pour-lunit-et-pour-une-intgration-quitable-des-communauts-dans-un-cadre-dmocratique-et-dcentralis
Pour développer le Mali, une vision claire et précise du futur souhaité est nécessaire ainsi que des actions idoines pour mettre en œuvre cette vision.
La vision retenue par ce projet unificateur UN/NG-Mali se focalise sur la gouvernance participative dans le cadre de la régionalisation et de la décentralisation poussée et sur le développement équitable, durable, ouvert et solidaire, par tous et pour tous, du Mali, sans exclusion et sans discrimination, en respectant l’unité nationale, les cadres juridiques, réglementaires et environnementaux. Elle est soutenue par les objectifs stratégiques définis précédemment.
Pour ce faire, tout en contribuant tous, autant que possible, au développement des richesses du pays (développement par TOUS), le Mali doit mutualiser (développement pour TOUS car l’union fait la force) et utiliser convenablement (bonne gouvernance) ses richesses (naturelles, celles venant de sa diversité et de la coopération) sans détournement, sans corruption et sans exclure certains Maliens, en particulier, les plus pauvres et les malades.
1.2.1. Vision : Définition, Culture, Services mutualisés, Bonne gouvernance, Dialogue et Reconstruction durable
Le développement durable a pour objectif de chercher une efficacité optimale, à moindre coût, en satisfaisant les besoins de la société tout en utilisant le moins de ressources possibles.
a. Comment est-ce possible ?
La mutualisation de ressources et "l’économie basée sur l’utilité" assurent un tel objectif. Cette dernière, qu’on pourrait aussi appelée "économie par l’usage", permet d’utiliser librement une ressource collective en respectant les règles fixées par la communauté et de la restituer (à qui de droit) quand on ne l’utilise pas. Pour ce faire, un nouvel environnement est nécessaire.
La société numérique et les TIC (Technologies d’Information et Communication) contribuent à créer un tel environnement mutualisé optimisant l’usage des ressources en fonction des besoins et de l’interaction des acteurs (business model) et permettant le respect des règles communautaires en particulier de démocratie ainsi que les cadres juridiques et réglementaires.
Une infrastructure TIC fédératrice sera le support d’un tel environnement.
b. Exigence d’une nouvelle culture
La vie dans cet environnement, proposant à chacun de nombreux services mutualisés et lui donnant la possibilité de consommer juste ce qu’il lui faut quand il veut et avec la qualité en principe qu’il veut, exige une nouvelle culture avec respect des règles collectives (il faut s’habituer à s’enregistrer ou commander un service, à le partager avec des acteurs différents ou à chercher un réseau d’acteurs ayant des profils avec des points communs pour le partager, etc.). Cette culture développe la sociabilité, le travail en groupe et stimule l’entraide et la créativité.
Il est nécessaire, dans un tel environnement, de s’habituer à ce mode de vie basé sur le partage et la solidarité, mais en Afrique, en particulier au Mali, il n’y aura pas de problème à le faire accepter.
Mais, pourra-t-il survivre de façon durable à la gourmandise ou à l’individualisme de certains et à la nécessité du respect des règles nationales et internationales dans le cas de la coopération avec d’autres pays ?
Il faut aussi développer la culture du mérite, de l’excellence et du travail coopératif en groupe (sans considération ethnique ou de couleur ou régionale) ou en partenariat.
Sans oublier que la société doit être ouverte au reste du monde pour s’enrichir des idées et des avancées des autres et pour contribuer à la création d’une société de connaissances et d’une société informationnelle mondiales.
c. Services mutualisés pour tous, bonne gouvernance et démocratie durables
Les différents usages possibles des ressources mutualisées (communes) quand les acteurs le souhaitent et comme ils le souhaitent (avec la qualité souhaitée) en respectant les règles collectives, en particulier de la démocratie, constituent des services qui, s’ils sont adoptés par tous ou par un nombre conséquent d’acteurs, finiront par dégager des gains appréciables au profit de tous, DONC UN DÉVELOPPEMENT ÉQUITABLE, DURABLE, OUVERT ET SOLIDAIRE, POUR TOUS.
Un tel développement ne peut être efficace que si une bonne gouvernance s’exerce sur ces services avec des règles de démocratie durable et s’il est résilient (s’adapte à la résilience des acteurs face aux problèmes et aux risques).
1.2.2. Nécessité de favoriser les facteurs de croissance endogène
Pour que le développement soit impulsé par la population et utilise, autant que possible, les ressources locales, il faut une culture de partage, de transparence démocratique et de développement durable favorisant les facteurs de croissance endogène.
Parmi ces derniers, on peut citer : la recherche/innovation, le capital humain (savoirs/connaissance), le facteur d’échelle et l’action publique idoine de l’Etat pour investir, par exemples, dans les infrastructures au niveau des régions et dans le développement du capital humain.
Dans le cadre de la régionalisation, la bonne gouvernance du développement endogène local doit être mise en avant dans toutes les régions.
1.2.3. Dialogue, Réconciliation nationale, Reconstruction durable et unité nationale
1.2.3.1. Dialogue et Réconciliation nationale
Tous les Maliens acceptant l’engagement responsable constitué de principes (refus du terrorisme, non impunité, coexistence pacifique et refus des amalgames) et conditions (promotion de la démocratie, intégrité territoriale et laïcité) doivent être admis au dialogue inter-maliens et inter-communautés pour aboutir à une réconciliation et à une paix durables sans lesquelles il n’y aura pas de développement.
La commission nationale de dialogue et réconciliation peut être mise à contribution. Elle doit avoir des ramifications régionales et intégrer toutes les communautés. Le dialogue doit se baser sur des conférences de compromis.
Pertinence des conférences de compromis

D’un point de vue scientifique, une conférence de compromis ouverte à tous les Maliens, par son aspect aléatoire car tout Malien peut y participer, donne en général des résultats efficaces et pertinents, en ce sens qu’elle installe la confiance et prend en compte les vrais besoins des citoyens de base auxquels elle est ouverte ainsi que la durabilité sans oublier la solidarité entre les citoyens du pays et entre générations.

De ce fait, elle aide à l’unité et à la réconciliation, de façon durable, entre collectivités territoriales, entre communautés et entre citoyens et permet une sortie de crise honorable pour tous, sans guerre entre communautés, avec le bonheur pour tous d’avoir été utiles en ayant participé à sa résolution.
1.2.3.2. Bonne gouvernance de la décentralisation et de la Régionalisation, Reconstruction durable et unité nationale
La pauvreté sous toutes ses formes et le sous-développement, dus à plusieurs facteurs dont la sécheresse et la désertification caractérisant la zone sahélienne, font partie des causes qui pourront pousser des citoyens et des communautés à des révoltes ou à la récupération par des groupes terroristes ou djihadistes qui pourraient leur fournir des moyens (nourriture ou argent) de subsistance ou de développement de leurs zones.
C’est pourquoi, le développement durable et équitable de toutes les régions du Mali dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, est nécessaire ainsi que l’intégration équitable des communautés et des citoyens dans ces régions et dans le pays en donnant la priorité à celles qui sont très en retard (discrimination positive).
La solidarité doit éviter que des citoyens soient marginalisés ou exclus ou discriminés.
La bonne gouvernance de la décentralisation et de la régionalisation permettra de développer les différentes régions en tenant compte de leurs spécificités dans le cadre d’un développement endogène utilisant, autant que possible, les ressources locales. Les gouvernances au niveau des collectivités territoriales avec les sous niveaux, sous national (régions et cercles) et local (communes), doivent être responsabilisées, s’intégreront à la gouvernance nationale et coopéreront efficacement pour la bonne gouvernance du pays dans l’unité nationale.
Les citoyens à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative doivent contribuer aux décisions à tous les niveaux (local, sous national et national).
La cohésion et les identités locales (attachement à une zone donnée ou une région donnée ou à un endroit) et nationale (attachement au Mali) influent sur la durabilité sociale (qualité de la vie pérenne pour tous les citoyens), la durabilité économique (croissance économique durable à travers la mobilisation collective) et la durabilité environnementale (qualité de vie en collectivité en protégeant l’environnement).
Ainsi, par la décentralisation, la régionalisation, la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la cohésion, les identités locale et nationale, l’équité de traitement des collectivités territoriales, des communautés et des citoyens à travers le développement équitable et la solidarité, la reconstruction de l’unité nationale et la réconciliation nationale seront faciles et seront admises par toutes les communautés et tous les citoyens.
J’avais fait une lettre ouverte pour un appel à cultiver le vivre ensemble et une proposition de sortie de la crise Malienne qui utilisent des moyens efficaces tels que la démocratie, la citoyenneté, la gouvernance participative, la résilience (capacités d’adaptation face aux problèmes et aux risques), la durabilité (prise en compte des besoins de la génération actuelle sans oublier les générations futures), la cohésion et l’identité, pour que les Maliens puissent ensemble trouver une solution durable à la crise Malienne.
2. OBJECTIFS STRATÉGIQUES
Quatre objectifs stratégiques concourent à cette vision.
2.1 Premier objectif stratégique : Réduire la pauvreté sous toutes ses formes
Comment, d’ici 2033, réduire significativement la pauvreté, voire l’éradiquer, sous toutes ses formes (alimentation, santé, éducation et culture) dont la famine est une des manifestations les plus perceptibles et faire que le Mali se prenne en charge surtout après la guerre ?
Il s’agit d’assurer le bien-être et la sécurité de la population en réduisant la pauvreté sous toutes ses formes (en liaison avec le deuxième objectif stratégique).
2.2 Deuxième objectif stratégique : Création d’une société informationnelle ouverte utilisant la bonne gouvernance et les TIC pour le développement, pour la lutte contre la corruption, pour la paix et pour la sécurité
Il a pour but, d’ici 2033, la création au Mali de bases solides d’une société informationnelle, de services et de connaissances, ouverte et coopérative, utilisant les TIC (Technologie d’Information et Communication) et la bonne gouvernance pour un développement équitable, durable, ouvert, résilient et solidaire, pour la lutte contre la corruption, pour la paix et pour la sécurité, pour tous.
Ce qui permettra :
de créer le patrimoine informationnel, de services et de connaissances du Mali,

aux acteurs de créer et diffuser l’information en respectant l’éthique déontologique et la déontologie professionnelle,
d’harmoniser les politiques et réglementations TIC et Télécommunication pour une intégration régionale et internationale. Ce qui est important car la constitution et la convention de l’Union Africaine des télécommunications, adoptées en 1999, vont dans ce sens. Ces dernières sont des instruments juridiques intégrant le développement de la société informationnelle africaine connectée à la société mondiale d’information.
de garantir la sécurité et les droits des acteurs (usagers, gouvernants, gouvernés, organisations, partenaires, …),
de lutter, collectivement, contre la corruption et pour une paix durable en utilisant les TIC,
de sécuriser (cyber-sécurité) les informations stratégiques (de l’Etat, des usagers, …) et les transactions commerciales. Le Mali doit s’intégrer à travers un système de sécurité optimale à une infrastructure sécurisée de la zone sahel.
Il doit contribuer au renforcement d’une infrastructure sécurisée d’intelligence stratégique de renseignements au niveau de la zone sahel, intégrant celle du Mali et intégrée à une infrastructure mondiale de renseignements contre le terrorisme,
d’utiliser, autant que possible, des Télécoms et TIC éco-responsables (pour la diminution des gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique),
Des renforcements des capacités des acteurs sur l’éco-responsabilité, l’éco-citoyenneté, la gouvernance participative, la durabilité, la résilience et sur l’usage des TIC et de la bonne gouvernance au service du développement durable, de la lutte contre la corruption, de la paix et de la sécurité, seront nécessaires.
2.3 Troisième objectif stratégique : Energie pour tous
Il est important de savoir qu’il n’y a pas de développement en général sans l’utilisation d’un réseau énergétique fiable car il est utilisé par toute l’économie, en particulier dans les infrastructures TIC, informatiques et télécom.
C’est pourquoi, il serait stratégique que le Mali dispose d’une infrastructure énergétique pour fournir l’énergie pour tous, d’ici 2033, à travers les énergies renouvelables et la mutualisation des sources énergétiques avec d’autres pays de la sous région.
2.4. Quatrième objectif stratégique : Intégration optimale aux niveaux sous régional (zone sahel), régional et mondial
Le Mali doit participer activement à l’intégration sous régionale et africaine.
Pour ce faire, il doit œuvrer pour son intégration optimale aux niveaux sous régional (zone sahel), régional et mondial.
3. STRATÉGIE, GOUVERNANCE, GESTION PROACTIVES ET RÉCONCILIATION
Pour atteindre les objectifs stratégiques précédents et fournir une assurance de leur réalisation, une stratégie proactive prenant en compte les capacités organisationnelles, une vision globale des initiatives et risques, les activités de contrôle, gouvernance et audit, ainsi que des indicateurs de qualité de service et de mesure de l’atteinte de ces objectifs, doit être mise en œuvre.
L’intérêt d’une telle stratégie est de prévenir au lieu de guérir : les contrôles et les audits seront intégrés au système en natif. La gouvernance et la gestion deviendront proactives (éviter des risques démesurés et agir avant qu’ils ne surviennent).
Ainsi, dès qu’on est à la limite pour nécessiter un assainissement, le contrôle et l’audit le mettront en évidence automatiquement avant que des pertes ne soient générées.
De même, suite à la crise au Mali ou en cas d’éventuels problèmes entre citoyens ou entre communautés, la réconciliation deviendra facile par le travail en groupe (utilisation éventuelle pendant les deux premières années des services de la commission nationale de dialogue et réconciliation), la solidarité, l’entraide et la justice axée sur la non impunité.
GOUVERNANCE DURABLE, CONTROLE ET GESTION

Une structure globale de gouvernance durable, contrôle et gestion fera le lien entre les différentes initiatives, en contrôle la bonne exécution et le bon déroulement du processus global de développement équitable, durable et solidaire.

Elle utilisera des critères pertinents de suivi évaluation.
Elle disposera d’un comité de contrôle et gestion. Il servira de lien entre les différents acteurs (état, ministères, institutions, entreprises, opérateurs, universités, écoles, centres de recherche, partenaires, …).
4. OUVERTURE ET INTÉGRATION : VERS UNE SOCIETÉ INFORMATIONNELLE MONDIALE
Afin d’ASSURER EFFICACEMENT LES INTÉGRATIONS SOCIALE ET ÉCONOMIQUE nécessaires, des réseaux TIC et de télécommunication, et d’une façon générale de communication et de transport, fiables doivent être le ciment d’un tel développement.
Ces derniers doivent être interconnectés aux niveaux local, national, régional et international pour éviter le cloisonnement et permettre l’ouverture pour supporter les transactions commerciales du Mali avec ses voisins et ses partenaires.
Ces réseaux peuvent interconnecter ou aider à ravitailler (cas des réseaux de transport) des centres de mutualisation et de sécurité alimentaire.
L’intégration et l’interconnexion apportent encore plus d’intelligence et de services partagés en profitant de l’intelligence collective (issue des différentes communautés) via l’infrastructure mutualisée, cas des réseaux sociaux par exemple.
La société doit être ouverte au reste du monde pour s’enrichir des idées et des avancées des autres et pour contribuer à la création d’une société informationnelle et de connaissances mondiale.
Finalement, dans un tel environnement, tout, ou presque, doit être interconnecté et doit communiquer ou collaborer avec tout : on capitalise en se basant sur l’intelligence collective tout en respectant des règles communautaires, des cadres, les acteurs et l’environnement.
Il permet un développement équitable et équilibré respectant les cadres (juridiques, réglementaires, environnementaux, de gestion qualité et de contrôle/audit), les services et les ressources dont les ressources humaines et l’environnement
5. DÉVELLOPEMENT DES INFRASTRUCTURES ET INFRASTRUCTURE TIC
5.1 Infrastructures nécessaires
Pour supporter le développement du pays, des infrastructures (de transport routier, aérien, TIC, …) sont indispensables, parmi lesquelles une infrastructure TIC fédératrice qui servira à stimuler toute l’économie.
5.2 Infrastructure TIC fédératrice et sa gouvernance
Pour supporter le développement équitable, durable, résilient et solidaire, pour tous, une infrastructure TIC fédératrice sera nécessaire.
De conception collaborative et participative, orientée service, cette infrastructure TIC intelligente, fédérera les systèmes d’informations de l’Etat et ceux de toutes les entités résidant au Mali qui en font la demande ainsi que ceux des partenaires qui le souhaitent.
Chaque entité ou partenaire prendra en charge la conception, l’implémentation, l’interconnexion et l’intégration de son système d’information dans cette infrastructure TIC fédératrice.
La gouvernance et la gestion de cette infrastructure TIC et de l’intranet/extranet gouvernemental (qui en sera issu) doit être basée sur une approche collaborative et participative, comme sa conception.
Ainsi, une coordination et une harmonisation entre toutes les entités qui interviennent dans le domaine des TIC, au Mali, est indispensable pour assurer la réussite de cette infrastructure TIC fédératrice et pour qu’elle joue pleinement son rôle de ciment de l’unité nationale. Car comme on le dit, c’est en agissant ensemble et de façon coordonnée qu’on agit sûrement.
Cette infrastructure TIC fédératrice utilisant des technologies numériques sera le support, entre autres :
des applications diverses (de l’Etat, de ses institutions, des entreprises privées du Mali, des associations, des ONG, et des services d’accès universel, …, des partenaires).
des services mutualisés (services d’accès universel, …).
d’un développement équitable, durable, ouvert et solidaire établi par tous et partagé pour tous : intégrera les différentes initiatives supportant la même démarche.
d’une démocratie durable avec respect des cadres juridiques et réglementaires.
finalement, de l’unité nationale et le cœur de cette dernière.
De conception et implémentation coopératives et participatives, elle intégrera, en utilisant des interfaces ouvertes, l’intranet/extranet de l’Etat, les réseaux des différents opérateurs de services, ceux des opérateurs télécoms fixe et mobile, ceux des entreprises, ceux des ONG, ceux issus des différentes initiatives, ceux des partenaires qui en font la demande, etc.
6. MISE EN ŒUVRE DE LA VISION
Ce projet, UN/NG-Mali est ouvert à tous. Il peut intégrer toute initiative ou tout projet ou tout programme, des uns et des autres, utilisant la même démarche de gouvernance participative et de développement durable, par tous et pour tous.
A l’échelon du pays, plusieurs initiatives naîtront. Il serait judicieux de faire un inventaire de ces initiatives et planifier, en liaison avec ceux qui les ont proposées, leur intégration lors de la mise en œuvre de la stratégie.

Certaines des initiatives pourront être lancées ou aidées par l’Etat (à travers l’agence nationale de développement communautaire mutualisé, une de mes propositions suite à la synthèse de la médiation) et/ou les collectivités territoriales.

Le but des initiatives est de semer, autant que possible, partout, les graines d’un développement durable solidaire, par tous et pour tous, au Mali et de l’impulser par des activités dans divers domaines (résilience, gestion durable de ressources (naturelles, humaines, …), agriculture, eau et pêche, élevage, santé, infrastructures routières, infrastructures énergétiques, …), tout en le maîtrisant, et de créer les bases d’une société informationnelle communicante et coopérative, avec une gestion appropriée du changement, une utilisation adéquate des ressources et une dynamisation des entreprises et du secteur privé.

Des Partenariats, par exemple type Public-Privé (PPP), aideront à impulser le développement.

Vous trouverez ci-dessous quelques exemples de telles initiatives durables (liste non exhaustive) consistant en des regroupements d’activités pour la mise en œuvre de la vision.
6.1. INITIATIVES DURABLES ET STRUCTURATION
INITIATIVE 1 : Développement durable, Mutualisation et Gestion des Ressources
Elle est constituée d’un ensemble d’activités communes à toutes les initiatives ou à certaines, par exemples la mutualisation, la bonne gouvernance et la gestion durable des ressources.

L’initiative 1 composée de deux volets :

Volet 1.1 : Développement durable solidaire et mutualisation
Volet 1.2 : Bonne gouvernance et Gestion durable des ressources

INITIATIVE 2 : Infrastructure TIC fédératrice, Service universel, Intranet/Extranet Gouvernemental et Réduction de la pauvreté sous toutes ses formes.

Elle regroupe toutes les activités relatives aux TIC et des applications qui les utilisent.

L’initiative 2 comprend les volets et sous-volets suivants :

Volet 2.1 : Infrastructure TIC fédératrice intégrant les réseaux des opérateurs et ceux des organisations et institutions
Volet 2.2 : Intranet/Extranet gouvernemental
Volet 2.3 : Service universel et accès aux TIC par tous
Volet 2.4 : Applications TIC pour la réduction de la pauvreté sous toutes ses formes
Sous-Volet 2.4.1 : E-gouvernement, E-gouvernance, E-administration et
réduction de la pauvreté
Sous-Volet 2.4.2 : E-santé et santé pour tous
Sous-Volet 2.4.3 : E-éducation et éducation pour tous
Sous-Volet 2.4.4 : E-culture et culture pour tous
Sous-Volet 2.4.5 : E-justice pour une justice impartiale et équitable, e-juge, e-citoyen
(contrôle citoyen) et lutte contre la corruption
Sous-Volet 2.4.6 : E-sécurité (cyber-sécurité, …), sécurité pour tous et plate-forme
coopérative de renseignements sur le terrorisme.

INITIATIVE 3 : SEMER « Société informationnelle, développEment et Multimédia dans l’Education et la Recherche »

Elle est constituée de toutes les activités permettant de semer les graines du développement dans la société et l’économie à travers toutes les régions.

L’initiative 3 comprend les volets et sous-volets suivants :

Volet 3.1 : Développement et Mobilisation de ressources
Volet 3.2 : Société informationnelle, Gestion des changements et dynamisation
Volet 3.3 : Bonne gouvernance dans l’administration et Gestion au mérite
Volet 3.4 : Reforme de la justice et justice impartiale pour tous
Volet 3.5 : Développement de l'Education, la Culture et la Recherche
Volet 3.6 : Reforme, renforcement et Dynamisation des forces de défense et sécurité
Volet 3.7 : Agriculture, Eau, Pêche et Elevage
Sous-Volet 3.7.1 : Agriculture durable et programme de nourriture pour tous dans
toutes les régions.
Sous-Volet 3.7.2 : Eau et programme eau potable pour tous dans toutes les régions
Sous-Volet 3.7.3 : Pêche, sa dynamisation et promotion
Sous-Volet 3.7.4 : Elevage, sa dynamisation et promotion dans les régions
Volet 3.8 : Promotion durable de la Santé et accès à la santé pour tous
Volet 3.9 : Promotion durable et Bonne gouvernance des ressources minières
Volet 3.10 : Infrastructures routières
Volet 3.11 : Infrastructures énergétiques et leur gouvernance pour fournir l’énergie pour tous
Volet 3.12 : Promouvoir l’Industrie
Volet 3.13 : Autres activités durables dans les ONG, la société civile, …

INITIATIVE 4 : Universités, Institut High Tech sur les TIC, Stages, Séminaires
Elle est constituée de toutes les activités liées à la formation, à la recherche, aux stages et aux séminaires.

L’initiative 4 comprend les volets suivants :

Volet 4.1 : Promotion de l’éducation pour tous
Volet 4.2 : Promotion de l’enseignement supérieur et de la recherche (LMD, Mastère recherche, Doctorat, …) dans les Universités de toutes les régions, le privé et les centres de recherche et lien avec l'initiative SEMER
Volet 4.3 : Institut avec des écoles High Tech sur les TIC et Bio-Technologies.
Volet 4.4 : Stages et Formations de courtes/moyennes durées (Formations de techniciens, Licences professionnelles, …) dans toutes les régions avec accompagnement de l’Etat et des collectivités territoriales. Une aide particulière doit être fournie aux écoles des campagnes et brousses dans les régions éloignées.
Volet 4.5 : Séminaires d’approfondissement et recherche

INITIATIVE 5 : Promouvoir les partenariats
Son intérêt est de promouvoir les partenariats comme faisant partie des pivots du développement.

L’initiative 5 est composée de volets :

Volet 5.1 : PPP : Partenariat Public-Privé
Volet 5.2 : Partenariats entre Etats
Volet 5.3 : Partenariats entre organismes privés

INITIATIVE 6 : Eco-systèmes et Environnement
Elle est constituée d’activités pour la préservation de l’environnement et pour la résilience et leurs liens avec le développement.

L’initiative 6 est composée de volets suivants :

Volet 6.1 : Promotion de l’éco-responsabilité, l’éco-citoyenneté et de l’éducation pour le développement durable
Volet 6.2 : Prototype pour la Résilience, le développement résilient et liens avec les travaux aux niveaux régional (union africaine, …) et international (PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement), …)
Volet 6.3 : Préservation de l’environnement et des Eco-systèmes et Gestion durable des ressources.

6.2. EXEMPLES : QUELQUES ÉLÉMENTS LIÉS À CERTAINES INITIATIVES

6.2.1. Développement durable, Bonne gouvernance et Gestion durable des ressources

C’est le cœur de l’initiative mutualisée 1. Elle intègre, par exemple, dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, la gestion durable des ressources au service du développement durable, cas de celles de l’office du Niger.

Il sera nécessaire de créer des services de surveillance, contrôle, audit, gouvernance et sécurité de l’information stratégique et un système d’information TIC pour une gestion durable des ressources et pour améliorer la résilience (capacités d’adaptation aux risques et problèmes) des acteurs.
6.2.2. Environnement et Programme pour la résilience climatique au Mali

Etabli dans le cadre du programme stratégique mondial sur le climat, le programme pour la résilience climatique au Mali, et son intégration dans la planification du développement, peut s’intégrer ou s’interfacer avec ce projet UN/NG-Mali. De même que celui de la grande muraille verte au sahel, en particulier au Mali, et de la gestion durable des ressources associées.

6.2.3. Accès universel et accès aux TIC pour tous

Les recommandations issues du forum national sur l’éducation initié par le gouvernement Malien en 2008/2009 ont abouti à la volonté de reformer l’enseignement supérieur et la recherche au Mali et d’interconnecter des centres d’enseignements supérieurs et de recherche et de les ouvrir à l’extérieur.

Mises en œuvre, en partie, par l’agence universitaire de la francophonie, dans le cadre du support à la gouvernance des universités Maliennes, le réseau issu de cette interconnexion pourra être connecté à l’intranet gouvernemental du Mali et à l’infrastructure TIC fédératrice.
De même, la mise en œuvre de la stratégie d’accès universel, en milieu rural et périurbain, proposée par l’ITU (Union Internationale des Télécommunications) pourra être généralisée au Mali. Elle permettra de créer une partie de l’infrastructure physique qu’utilisera l’infrastructure TIC fédératrice et des services TIC dédiés (au milieu rural, au milieu universitaire, …).
Ainsi, à terme, tous les centres d’enseignements supérieurs et de recherche du Mali et le Mali tout entier (via l’accès universel), seront connectés au reste du monde et seront intégrés dans les sociétés informationnelles africaine et mondiale.
6.2.4. Intégration, pilotage et gouvernance du réseau énergétique
Il sera nécessaire, à l’EDM (Energie du Mali), en plus d’étendre et de moderniser son réseau énergétique, d’insuffler de l’intelligence dans ce dernier afin d’assurer un service de qualité aux consommateurs et de piloter efficacement son business et ses services.
L’EXTENSION ET LA MODERNISATION DU RÉSEAU ÉLECTRIQUE UTILISERA DES ÉNERGIES RENOUVELABLES ET LA MUTUALISATION DES SOURCES ÉNERGETIQUES AVEC DES PAYS VOISINS.
L’intelligence sera apportée au réseau énergétique par l’intermédiaire de cette infrastructure TIC intelligente, proactive, ouverte, sécurisée et éco-responsable.
Elle supportera les applications/services, en particulier celles/ceux qui vont servir à piloter et gouverner le réseau énergétique.
6.2.5. Infrastructure TIC éco-responsable pour le recyclage et Infrastructures virtualisées des fournisseurs de services Télécom et TIC
On utilise, de plus en plus, les TELECOMS et TIC éco-responsables pour :
recycler des ordinateurs et des équipements télécoms, électroniques et informatiques (obligatoire en Europe depuis la directive DEEE (13 Août 2005) sur la collecte, le recyclage et la valorisation des déchets des équipements électroniques et électriques)
pour la migration vers des réseaux ou infrastructures Télécoms et TIC utilisant la virtualisation (optimisation des ressources mutualisées en les découplant des applications et entités qui les utilisent) ou vers des centres Télécoms et TIC de nouvelle génération moins consommateurs en énergie en dimensionnant de façon optimale la virtualisation (optimisation de la climatisation, des capacités de refroidissement selon les besoins, des serveurs,...).
L’intranet/extranet gouvernemental (voir ci-dessous) utilisera cette virtualisation pour optimiser le partage des ressources et services entre entités. De telles ressources communes peuvent faire l’objet d’un hébergement virtuel (faire héberger quelque part, en interne au niveau gouvernemental ou en externe par un fournisseur de services, des ressources communes partageables).
6.2.6. Intranet/Extranet Gouvernemental au Mali et Réduction de la pauvreté
L’intranet gouvernemental pourra être basé sur l’infrastructure Télécom et TIC fédératrice. Sa virtualisation servira à partager les ressources et services entre les départements ministériels mais aussi entre l’Etat, ses institutions, ses administrations et les usagers.
L’ouverture de cet intranet gouvernemental aux entreprises privées, aux partenaires et aux clients extérieurs se fera à travers l’extranet : extension de cet intranet gouvernemental.
Cet intranet/extranet gouvernemental supportera des applications électroniques (e-applications) et des services électroniques (e-services) des entités précédentes (l’Etat, ses ministères, ses administrations, ses institutions, les entreprises privées, des associations, des ONG, …, les partenaires).
Parmi ces applications/services électroniques, plusieurs contribuent à la réduction de la pauvreté sous toutes ses formes, telles que : celles/ceux de la gouvernance électronique (e-gouvernance), de l’administration électronique (e-administration), du gouvernement électronique (e-gouvernement), celles/ceux de la santé (e-santé), de l’éducation (e-éducation) sans oublier celles/ceux de la culture (e-culture).
6.2.7. Exemples de projets de recherche et séminaires de formation sur les TIC, l’informatique, les télécommunications et la gouvernance
En liaison avec la conception et l’implémentation de l’infrastructure TIC et celles des applications qu’elle pourra supporter, vous trouverez sur le site agora21, à l’adresse suivante, un exemple de projets de recherche/développement, E-organise&STIC, de l’Afrique, proposé pour la francophonie et RIO+20, portant sur l’utilisation des TIC pour la réduction de la pauvreté et la modernisation des administrations.
http://www.agora21.org/international/community/pg/file/233/read/2663/eorganisestic-patrimoine-numrique-vert-de-lafrique-rduction-de-la-pauvret-et-renforcement-des-capacits-adapt-aux-contextes
Des doctorants peuvent contribuer à la mise en œuvre de cette infrastructure TIC et de l’internet/extranet gouvernemental.
7. VALEURS AJOUTÉES DU PROJET UN/NG-Mali
Les véritables valeurs ajoutées de ce projet viennent du fait que toute la société Malienne, sans exclusion, ni discrimination, puisse participer, de façon solidaire, à cet élan d’ensemble coordonné, à travers ce projet UN/NG-Mali, et utiliser l’infrastructure numérique TIC fédératrice qui en sera issue.
Seul un développement équitable, durable, équilibré, solidaire, partagé (établi par tous et pour tous), axé sur la bonne gouvernance, l’ouverture et l’interconnexion, peut intégrer tous les Maliens dans un élan d’ensemble et maintenir la cohésion nationale nécessaire tout en respectant les cadres juridiques, réglementaires et environnementaux.
Naturellement, pas de développement durable équitable et équilibré sans une bonne gouvernance et sans une démocratie durable contribuant à gérer intelligemment la décentralisation, la régionalisation, la mutualisation (la chose collective ou publique), le partage, la collaboration et à éradiquer la famine, la pauvreté et l’insécurité.
Soyons unis et solidaires durablement, tous pour tous, à travers une nouvelle gouvernance axée sur la gouvernance participative et inclusive, autour de ce projet UN/NG Mali (Unis et solidaires durablemeNt pour une Nouvelle Gouvernance au Mali) pour que le Mali puisse profiter de ces valeurs ajoutées en les ancrant dans l’économie, dans la société toute entière et en ancrant l’économie dans le développement durable à travers l’économie verte (mise œuvre du développement durable).
8. CONTACT

Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et Gouvernance
E-mail : Webanassane@yahoo.com
TEL au Mali : [00223] 78 73 14 61

9. RÉFÉRENCES

[1] Dr ANASSER AG RHISSA, Lettre ouverte portant sur des propositions de Dr ANASSER AG RHISSA suite à la synthèse de la médiation dans le cadre du processus inter-Maliens inclusif d’Alger, parue sur mali jet le 20 Novembre 2014, adresse internet :

http://mali jet.com/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/116692-lettre-ouverte-portant-sur-des-propositions-de-dr-anasser-ag-rhi.html

[2] Dr ANASSER AG RHISSA, Lettre ouverte pour un appel à cultiver le vivre ensemble partout au Mali pour récolter la réconciliation nationale, la sécurité et la paix durables dans l’unité, parue sur mali jet le 14 novembre 2014, adresse internet :

http://mali jet.com/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/116209-lettre-ouverte-pour-un-appel-a-cultiver-le-vivre-ensemble-partou.html

[3] Dr ANASSER AG RHISSA, Mali : Sécuriser la population puis opter pour une sortie de crise honorable pour tous en garantissant la réconciliation et l’unité nationales par une solution négociée via une conférence globales de compromis entre Maliens, Paru le 02 JUILLET 2012, sur agora21 à l’adresse suivante avec possibilité de téléchargement à partir de ce lien :

http://www.agora21.org/international/community/pg/file/233/read/6968/mali-securiser-la-population-puis-opter-pour-une-sortie-de-crise-honorable-pour-tous-en-garantissant-la-reconciliation-et-lunite-nationales-par-une-solution-negociee-via-une-conference-globale-de-compromis-entre-maliens
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