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L’ONU ouvre un bureau de sa Mission contre Ebola au Mali, deux cas identifiés
Publié le mercredi 26 novembre 2014  |  AFP
Sommet
© AFP par DR
Sommet international de l`onu sur le Sahel
Mercredi 26 septembre 2012. New York (Nations unies). Photo : Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon




La Mission des Nations unies (UNMEER) pour l’action d’urgence contre Ebola a ouvert mercredi un bureau au Mali, où près de 300 personnes étaient sous surveillance, dont deux cas avérés, ont annoncé les autorités sanitaires.

Le pays, le dernier touché par l’épidémie en Afrique de l’Ouest, a enregistré sept décès sur son territoire dus à Ebola: une fillette de deux ans venue de Guinée, qui n’a entraîné aucune propagation et un imam arrivé du même pays, qui a contaminé directement ou indirectement sept personnes, dont cinq sont mortes

"Le secrétaire général des Nations unies a nommé Dr Ibrahima Socé Fall, représentant de l’OMS au Mali, comme chef du bureau de la Mission des Nations unies pour l’action d’urgence contre Ebola (UNMEER) au Mali", selon un communiqué de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) diffusé par le ministère malien de la Santé.

"Deux cas confirmés sont en traitement dans un centre spécialisé", a indiqué par ailleurs le ministère dans son bilan publié mercredi, précisant que 288 personnes liées à la chaîne de transmission d’un imam, décédé le 27 octobre à la clinique Pasteur de Bamako, avaient été identifiées.

Il s’agit de deux contaminations probablement indirectes: la fiancée d’un infirmier qui a soigné l’imam, et le fils d’une femme en contact avec un ami venu rendre visite au patient à la clinique Pasteur, selon les résultats de l’enquête sanitaire publiés par l’OMS.

Les cinq personnes contaminées jusqu’à présent en lien avec l’imam venu de Kourémalé (120 km au sud de Bamako), localité à cheval sur la Guinée et le Mali, sont toutes décédées: l’infirmier, un médecin, l’ami, la femme en contact avec cet ami, et un fils de celle-ci, selon les autorités sanitaires.

"L’identification des contacts du patient pour une surveillance quotidienne auraient atteint 99 %", souligne l’OMS, estimant, à la lumière des expériences du Sénégal et du Nigeria, que "ce résultat pourrait augurer d’un endiguement rapide de l’épidémie au Mali".

Mais l’OMS réitère son inquiétude quant aux risques de transmission en Guinée lors des funérailles de l’imam le 28 octobre du côté guinéen de Kourémalé, qui ont attiré une assistance nombreuse.
bur-sst/jpc
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