Les Nations unies viennent d'ouvrir un bureau pour la riposte rapide contre Ebola au Mali. Outre le renforcement de la lutte à l'intérieur du pays, en amont, la synergie doit être engagée entre autorités maliennes et celles de Guinée, d'où sont venus les cas de contagion. Quant à une éventuelle fermeture des frontières avec le voisin guinéen, la classe politique malienne reste divisée sur la question.
Le docteur Fall quitte ses fonctions de représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali pour prendre du galon. Il est désormais le chef de la mission des Nations unies pour la riposte rapide contre Ebola au Mali. Il explique ses priorités : « Tant que le problème est en Guinée, le Mali sera toujours un risque, analyse-t-il. Donc, il est important que des actions conjointes se mettent en place en amont. »
Une rencontre frontalière est prévue avant la fin de la semaine entre les autorités sanitaires du Mali et de la Guinée. « Ce qui est clair, poursuit le docteur Fall, c’est qu’on ne peut pas arrêter le passage des populations. Ce n’est même pas recommandé par le règlement sanitaire international. De même, nous devons nous assurer que les personnes qui sont considérées comme étant en contact de part et d’autre, ne traversent la frontière sans être identifiées. »
... suite de l'article sur RFI