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Younoussi Touré à propos de l’impact de la crise du Nord sur l’éducation : «Nous devons réagir quand l’avenir de nos enfants est menacé»
Publié le mercredi 26 septembre 2012  |  Le Guido


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Younoussi Touré


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La question a suscité des réflexions menées par des experts et plusieurs cadres du parti de la poignée de mains. L’Union pour la République et la Démocratie (URD) était en journée de réflexion, le jeudi 20 septembre 2012, au Centre international des conférences de Bamako. Il s’agissait de réfléchir sur les lourdes conséquences de la crise politico-sécuritaire que vit notre pays, sur le secteur de l’éducation.

Selon l’honorable Younoussi Touré, président de l’URD, non moins président par intérim de l’Assemblée nationale, son parti, dès sa création, s’est présentée aux Maliens comme un parti de l’avenir. Cette formation politique a élaboré un programme de société dont la vision se fonde sur ce qu’un peuple a de plus cher et de plus précieux : ses enfants. C’est par ses enfants qu’un peuple construit son destin et se perpétue. Mais, de quels enfants s’agit-il ? L’URD est convaincue qu’il s’agit d’enfants bien éduqués et bien scolarisés.
En dehors de l’école, a-t-il poursuivi, l’enfant reste une force à la merci des tentations malveillantes. «Or, voici que depuis avril 2012 les enfants des régions de Kidal, de Gao, de Tombouctou et d’une partie de la région de Mopti sont dans la nature. La question n’est pas de savoir quel sera l’avenir de ces enfants, mais bien quel sera l’avenir du Mali avec des enfants non scolarisés. Notre pays était en train d’aller vers une scolarisation universelle. Les données que nous disposons montrent que la scolarisation est de plus en plus tardive, tant en milieu urbain que rural (chez les garçons et chez les filles). Cette tendance va s’inverser considérablement si d’ici la rentrée prochaine, des mesures fortes ne sont pas prises. Les mêmes sources disponibles au niveau du Ministère chargé de l’Education, nous avertissent que plus de 300.000 anciens élèves ne reprendront pas la joie de s’amuser dans une cour d’école. Ce sombre tableau traduit les inquiétudes de l’URD et de celles de toute la classe politique nationale», a-t-il indiqué.

«Quand on veut abattre un arbre, on lui coupe les racines. Quand on veut anéantir une Nation, on s’attaque à tous ses enfants. Parce que nous voulons une Nation éternelle, parce que nous voulons une Nation forte, nous devons réagir quand l’avenir de nos enfants est menacé», a-t-il conclu.

Il faut préciser que plusieurs experts ont fait des exposés sur la problématique de «l’école en temps de crise : défis et enjeux». Les débats ont permis aux participants de formuler plusieurs recommandations à soumettre aux plus hautes autorités de notre pays, pour leur permettre d’impulser une nouvelle gouvernance au système éducatif malien. Surtout, en cette veille de la rentrée scolaire 2012-2013.

L.C

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