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© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko. |
C’est du moins une déclaration faite par l’honorable Oumar Mariko lors d’une interview accordée à la presse après le vote de la résolution par l’Assemblée nationale, requérant la libération immédiate du député Bourama Tidiane Traoré en détention depuis mardi dernier au camp 1 de la gendarmerie suite à un pugilat avec le juge de paix de Ouéléssébougou.
Oumar Mariko tout comme les autres députés (majorité comme opposition) a d’abord condamné cet acte.
« Je ne sais pas quel est le dossier qui les a opposé mais j’ai beaucoup de dossiers contre de nombreux magistrats pour des comportements indignes de la démocratie malienne et de la magistrature. », a laissé entendre Oumar Mariko. Qui indique que quand cette affaire est arrivée, il n’était pas sur place, mais qu’il a été appelé à plusieurs reprises par le député qui se trouve malheureusement en détention.
Selon lui, les juges commettent beaucoup de choses contre les populations. « La corruption ne leur suffit plus, ce sont eux mêmes qui exigent de l’argent », a laissé entendre Oumar Mariko.
Pour lui, ce qui s’est passé entre le député et le juge dépasse tout entendement, car le juge lui-même a intervenu sur des radios privées pour dire qu’il a frappé le député.
« Je ne doute pas de la libération de Bourama Tidiane Traoré, mais nous allions chercher à savoir la vérité sur ce qui s’est passé entre les deux hommes car le juge a dépassé les limites », explique Oumar Mariko. Qui regrette qu’on ait seulement pris en compte la version du juge sans celui du député.
« Nous allons bientôt dénoncer nommément les juges et leurs dossiers salles pour faire découvrir par les populations les mauvais actes qu’ils posent. Car plus de 90% d’entre eux sont corrompus » promet le député élu de Kolondieba. Avant de soutenir mordicus que la justice n’est pas rendue par ceux qui doivent la rendre car ce sont eux-mêmes qui violent la loi. « Le juge dit que le député l’a frappé pendant que ce dernier aussi dit le contraire. Pourquoi c’est le député seul qui se trouve en détention, alors que la justice a la latitude d’enquêter avant de passer à l’acte. Mais au lieu de cela, nous voyons que c’est le député qui est détenu. Les députés ont raison de se fâcher contre les juges mais ils devraient le faire depuis bien avant, car leurs électeurs sont à longueur de journée victimes des mauvais agissements des juges. », a conclu Oumar Mariko.
G.Diarra
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